Un début de rapprochement a été amorcé jeudi entre le chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes, Najib Mikati, et son ministre sortant de la Défense, Maurice Slim, après la détérioration de leurs rapports à cause du dossier du commandement de l’armée.
Najib Mikati a reçu, dans l’après-midi, Maurice Slim, pour une réunion de franche explication qui avait été préparée par le Hezbollah. Ce qui explique la présence du ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, à l’entretien. M. Mortada serait l’artisan de la rencontre durant laquelle M. Slim a exprimé ses regrets pour «le malentendu qui s'est produit» avec le Premier ministre sortant, selon l’agence «Al-Markaziya». Il a affirmé son «respect absolu et constant pour la présidence du Conseil et son estime pour le Premier ministre, Najib Mikati».
Au terme de la réunion, M. Slim a déclaré que l’entretien s’était déroulé, «comme d'habitude», dans un climat «de fraternité, de franchise, et de respect mutuel». Il a annoncé avoir discuté avec M. Mikati «de questions liées aux institutions du ministère de la Défense nationale, en particulier de certains postes vacants».
ll a également affirmé s’être entendu avec M. Mikati «sur la nécessité de continuer de renforcer l'institution militaire».
Le ministre est cependant resté très évasif sur la suite à donner à la rencontre du Sérail. Prié de dire s’il allait assister au Conseil des ministres durant lequel un chef d’état-major devrait être nommé, il a commencé par reprocher aux médias de présenter «une version tronquée» du dossier. Il a ensuite indiqué que la question des nominations «au sein de l’armée, et pas seulement celle du chef d’état-major, sera réglée conformément à la Constitution et à la loi sur la défense».
M. Slim a aussi souligné que celle-ci continue de faire l’objet de discussions. Au journaliste qui insistait pour savoir si le Conseil des ministres allait nommer, ou non, un chef d’état-major, un directeur général administratif et un inspecteur, M. Slim s’est contenté de lâcher sèchement: «Suite à ma réponse, on ne pose pas la question de la sorte».
Maurice Slim attend en fait les résultats des contacts en cours pour débloquer ce dossier avant de donner la moindre indication sur ses intentions. Celles-ci seront, finalement, le reflet de ce que le Courant patriotique libre, dont il est proche, aura décidé à ce sujet. Le chef du CPL, Gebran Bassil, qui a perdu une première manche avec le vote, vendredi dernier, au Parlement, de la loi qui retarde le départ à la retraite des chefs de services de sécurité, dont notamment le commandant de l’armée, cherche à compenser sa défaite en essayant de s’imposer de nouveau dans le dossier des nominations au sein du Conseil militaire. À savoir la nomination d’un chef d’état-major de l’armée et de deux autres membres aux postes d’inspecteur général et de directeur général de l’administration.
Les rapports entre MM. Mikati et Slim s’étaient sérieusement détériorés lorsque ce dernier était arrivé en hurlant à un Conseil des ministres convoqué par le chef du gouvernement, pour discuter de la prorogation du mandat du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun. Résolument hostile à un maintien de ce dernier à son poste, il avait accusé M. Mikati d’outrepasser ses prérogatives.
Mardi, à l’ouverture du Conseil des ministres au cours duquel a été votée la loi visant à retarder d’un an le départ à la retraite des officiers du grade de général et de général de division, prorogeant de ce fait le mandat du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, M. Mikati avait indiqué que la page Slim était pour lui tournée depuis que ce dernier s’est permis d’élever la voix au Sérail. Il a ajouté que «la présidence du Conseil n’est pas un bouc émissaire», précisant que sa relation avec M. Slim se limitera «au niveau formel, à travers les correspondances».
L’étape suivante reste donc, pour le moment, en suspens, Tout dépendra des contacts intensifs menés aussi bien par le Hezbollah que par le PSP, qui essaient de régler ce dossier.
Najib Mikati a reçu, dans l’après-midi, Maurice Slim, pour une réunion de franche explication qui avait été préparée par le Hezbollah. Ce qui explique la présence du ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, à l’entretien. M. Mortada serait l’artisan de la rencontre durant laquelle M. Slim a exprimé ses regrets pour «le malentendu qui s'est produit» avec le Premier ministre sortant, selon l’agence «Al-Markaziya». Il a affirmé son «respect absolu et constant pour la présidence du Conseil et son estime pour le Premier ministre, Najib Mikati».
Au terme de la réunion, M. Slim a déclaré que l’entretien s’était déroulé, «comme d'habitude», dans un climat «de fraternité, de franchise, et de respect mutuel». Il a annoncé avoir discuté avec M. Mikati «de questions liées aux institutions du ministère de la Défense nationale, en particulier de certains postes vacants».
ll a également affirmé s’être entendu avec M. Mikati «sur la nécessité de continuer de renforcer l'institution militaire».
Le ministre est cependant resté très évasif sur la suite à donner à la rencontre du Sérail. Prié de dire s’il allait assister au Conseil des ministres durant lequel un chef d’état-major devrait être nommé, il a commencé par reprocher aux médias de présenter «une version tronquée» du dossier. Il a ensuite indiqué que la question des nominations «au sein de l’armée, et pas seulement celle du chef d’état-major, sera réglée conformément à la Constitution et à la loi sur la défense».
M. Slim a aussi souligné que celle-ci continue de faire l’objet de discussions. Au journaliste qui insistait pour savoir si le Conseil des ministres allait nommer, ou non, un chef d’état-major, un directeur général administratif et un inspecteur, M. Slim s’est contenté de lâcher sèchement: «Suite à ma réponse, on ne pose pas la question de la sorte».
Maurice Slim attend en fait les résultats des contacts en cours pour débloquer ce dossier avant de donner la moindre indication sur ses intentions. Celles-ci seront, finalement, le reflet de ce que le Courant patriotique libre, dont il est proche, aura décidé à ce sujet. Le chef du CPL, Gebran Bassil, qui a perdu une première manche avec le vote, vendredi dernier, au Parlement, de la loi qui retarde le départ à la retraite des chefs de services de sécurité, dont notamment le commandant de l’armée, cherche à compenser sa défaite en essayant de s’imposer de nouveau dans le dossier des nominations au sein du Conseil militaire. À savoir la nomination d’un chef d’état-major de l’armée et de deux autres membres aux postes d’inspecteur général et de directeur général de l’administration.
Les rapports entre MM. Mikati et Slim s’étaient sérieusement détériorés lorsque ce dernier était arrivé en hurlant à un Conseil des ministres convoqué par le chef du gouvernement, pour discuter de la prorogation du mandat du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun. Résolument hostile à un maintien de ce dernier à son poste, il avait accusé M. Mikati d’outrepasser ses prérogatives.
Mardi, à l’ouverture du Conseil des ministres au cours duquel a été votée la loi visant à retarder d’un an le départ à la retraite des officiers du grade de général et de général de division, prorogeant de ce fait le mandat du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, M. Mikati avait indiqué que la page Slim était pour lui tournée depuis que ce dernier s’est permis d’élever la voix au Sérail. Il a ajouté que «la présidence du Conseil n’est pas un bouc émissaire», précisant que sa relation avec M. Slim se limitera «au niveau formel, à travers les correspondances».
L’étape suivante reste donc, pour le moment, en suspens, Tout dépendra des contacts intensifs menés aussi bien par le Hezbollah que par le PSP, qui essaient de régler ce dossier.
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