À la veille de la 8e conférence de Bruxelles sur le thème "Soutenir l’avenir de la Syrie et de la région", Abdallah Bou Habib, le ministre sortant des Affaires étrangères, a déclaré qu’il n’avait "aucune confiance dans le HCR parce qu’ils essaient d’être plus malins que nous", malgré le rôle essentiel de l’agence dans le soutien aux réfugiés.

Dans une interview accordée à MTV, Bou Habib a également affirmé que "les huit pays donateurs ont reconnu la nécessité de créer des zones sûres pour le retour des déplacés".

"Le régime syrien a affirmé le droit au retour des déplacés et l’État syrien est prêt à régulariser leur statut, notamment en ce qui concerne le service militaire", a déclaré le ministre libanais.

Cependant, il semble naïf de faire confiance au régime syrien, dont l’histoire des violations des droits de l’homme est bien documentée et qui n’a pas réussi à fournir de véritables garanties de sécurité.