Le député des Forces libanaises, le juge Georges Okaïs, a insisté depuis la région d’Ablah (Zahlé) sur l’importance des élections qui auront lieu en mai prochain. Pour lui, chaque voix peut faire la différence et contribuer au processus de changement. " Le premier devoir est de prendre la décision de participer au vote ", a-t-il affirmé.
M. Okaïs, candidat au siège grec-catholique de Zahlé, estime qu’il s’agit d’une première pour le Hezbollah que celle d’observer le comportement des Libanais aux prochaines élections, alors qu’habituellement c’est la population qui attend de découvrir les agissements de ce parti. Il a en l’occurrence souligné que le parti pro-iranien se considère comme le " champion des chiites " et que son objectif est de garantir le tiers ou la moitié des voix des sunnites, des chrétiens et des druzes. Pour lui, si la milice parvient à son objectif, elle détiendra la majorité parlementaire et une représentativité " trans-sectaire ", qui lui permettront de s’emparer de la vie politique, non seulement pendant la prochaine législature de quatre ans, mais pour six nouvelles années en imposant un nouveau président de la République. Aussi, il affirme la nécessité d’une participation électorale massive, en vue de briser le plan du Hezbollah.
Le candidat FL pense que le vote aux prochaines élections reposera sur trois options: la première serait de " voter 8 Mars, ce qui est un suicide ", la deuxième serait de " voter pour la société civile et la thaoura, ce qui constituerait une grande aventure à un moment où on ne peut prendre le risque de choisir des gens dont on ne connaît pas la position ". Évoquant la troisième option, il rappelle que les Forces libanaises qu’il représente sont un parti capable de confrontation et ont à leur actif " une histoire, des martyrs, des sacrifices et une pratique politique irréprochable au Parlement et au gouvernement ".
Et Georges Okaïs de conclure: " Toutes les statistiques et études confirment la victoire ", dans une allusion aux Forces libanaises. " Si toute la région gagne et qu’Ablah perde, il s’agira d’une victoire incomplète ", a-t-il dit, avant d’appeler depuis le village natal de sa mère à " l’unité de toutes les parties ".
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