Le président de la République, Michel Aoun, a indiqué que le Liban "accueille favorablement tout rôle européen qui aiderait à réaliser le retrait israélien de son territoire", précisant que la poursuite de l’occupation d’une partie de son territoire "n’aide pas à discuter d’un quelconque processus de paix".

Le chef de l’État a tenu ces propos en recevant mardi à Baabda le représentant spécial de l’Union européenne pour le processus de paix, Sven Koopmans, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Ralph Tarraf. Selon son bureau de presse, il a indiqué que "le Liban soutient toute initiative européenne visant à relancer le processus de paix au Moyen-Orient, sur la base de l’Initiative de paix arabe, approuvée au Sommet de Beyrouth en 2002".

Le président Aoun a souligné que "toute solution durable à la crise du Moyen-Orient commence par mettre fin aux souffrances du peuple palestinien qui durent depuis soixante-quatorze ans". "Cette paix doit être juste, durable, globale et fondée sur le principe de deux États et la mise en œuvre des résolutions de légitimité internationale", a-t-il ajouté.

Il a noté que les pays de l’Union européenne devraient faciliter le retour des réfugiés syriens dans leur pays et leur apporter une aide là-bas, notant que "le Liban ne peut plus supporter les répercussions négatives de cette présence".