Le département d’État américain a affirmé mardi que "les États-Unis sont déterminés à contrer la mauvaise influence du Hezbollah et de l’Iran". "Le financement, la formation, les armes et autres formes d’appui que l’Iran fournit au Hezbollah soutiennent des attaques terroristes complexes et odieuses" comme celles perpétrées par le Hezbollah le 18 juin des années 1994 et 2012, respectivement contre l’Association mutuelle israélite argentine à Buenos Aires et contre un bus à Burgas, en Bulgarie, qui transportait de touristes israéliens.

"Le massacre impitoyable de civils ne doit pas être toléré", a poursuivi le département d’État américain dans un communiqué publié en hommage aux victimes et aux survivants de ces deux attentats. "Avec notre soutien, plus de douze pays à travers l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale et le Pacifique ont émis des décisions restrictives au niveau national contre le Hezbollah, lit-on dans le texte. Nous exhortons davantage de pays à prendre des mesures similaires, ce qui rend plus difficile pour le groupe et ses partisans à Téhéran de menacer la paix et la sécurité dans le monde."

L’attaque contre les associations juives à Buenos Aires, qui a fait 84 morts et 230 blessés, "a souligné les ambitions mondiales du Hezbollah, affirme encore le département d’État américain. C’est un exemple clair du soutien que porte l’Iran au terrorisme international. De hauts responsables du gouvernement iranien ont été directement impliqués dans l’attaque et le Hezbollah l’a menée sous la direction du régime iranien". Mais aucun responsable de cette attaque n’a été traduit en justice. Quant à l’attentat perpétré à Burgas, dont ont été victimes cinq touristes israéliens et le chauffeur bulgare du bus, et qui a fait 45 blessés, "les tribunaux bulgares ont condamné par contumace deux membres du Hezbollah en lien avec l’attentat à la bombe, mais la justice n’a toujours pas encore été rendue", a conclu le département d’État américain.