Face à la répression des autorités iraniennes contre les manifestants, l’Union européenne a sanctionné ce lundi le Conseil suprême de la révolution culturelle. Huit responsables iraniens ont également été visés par les sanctions, en raison de leur rôle dans la répression.

L’Union européenne a sanctionné lundi le Conseil suprême de la révolution culturelle et huit responsables iraniens, dont l’imam de la prière du vendredi de la ville de Machhad, Ahmad Alam al-Hoda, jugés responsables de graves violations des droits humains en Iran.

L’UE a exhorté les autorités iraniennes à " mettre fin à la violente répression des manifestations pacifiques, à cesser de recourir à des détentions arbitraires pour faire taire les voix critiques et à libérer toutes les personnes détenues injustement ", selon un communiqué publié à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept à Bruxelles.

Les Européens demandent à l’Iran de " mettre fin à la pratique consistant à prononcer et à exécuter des condamnations à mort contre des manifestants, d’annuler les condamnations à la peine de mort prononcées et de garantir une procédure régulière à tous les détenus ".

Ils appellent également Téhéran à cesser " la pratique affligeante consistant à détenir des civils étrangers dans le but de réaliser des gains politiques ".

Avec ce sixième paquet de sanctions, les mesures restrictives européennes s’appliquent désormais à 204 personnes et 34 entités en Iran. Ces mesures incluent des gels d’avoirs et une interdiction de voyager dans l’UE.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP