Le ministre des Affaires étrangères israélien a déclaré, mardi, lancer "une offensive diplomatique contre l’Iran", après l’attaque sans précédent de la République islamique et avant une riposte d’Israël à laquelle de nombreuses chancelleries étrangères sont opposées.

"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones, je mène une offensive diplomatique contre l’Iran", a écrit Israël Katz sur X.

Ce proche du Premier ministre Benjamin Netanyahou, considéré comme un des faucons de son gouvernement ultra-conservateur, souhaite imposer des sanctions contre Téhéran et faire reconnaître le Corps des gardiens de la révolution islamique comme organisation terroriste, "afin de freiner et d’affaiblir l’Iran".

À cet effet, M. Katz a dit avoir envoyé une lettre "à 32 pays" et s’être entretenu avec "des dizaines de ministres des Affaires étrangères et de personnalités du monde entier".

Il n’a pas précisé les pays auxquels il a demandé d’imposer des sanctions contre cette organisation paramilitaire de la République islamique, qui est par ailleurs d’ores et déjà listée comme organisation terroriste par les États-Unis et fait l’objet de sanctions de la part de l’Union européenne.

"Il faut arrêter l’Iran maintenant, avant qu’il ne soit trop tard", conclut-il trois jours après l’attaque massive lancée par l’Iran sur Israël.

Lundi soir, le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi a promis "une riposte " à cette attaque, malgré les appels de nombreux pays, y compris de son allié américain, à éviter une escalade au Moyen-Orient, où la guerre fait rage dans la bande de Gaza.

L’Iran a pour la première fois lancé une attaque directe contre Israël pendant la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1ᵉʳ avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la révolution.

Avec AFP