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Ismaïl Haniyé, chef du Hamas, a été assassiné mercredi par un engin explosif introduit clandestinement et placé dans la maison d'hôtes de Téhéran où il résidait, selon sept responsables du Moyen-Orient, dont deux Iraniens et un Américain, rapporte le New York Times.
La bombe avait été dissimulée près de deux mois auparavant, selon cinq des responsables moyen-orientaux susmentionnés, précise le New York Times. La maison d'hôtes est protégée et gérée par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et fait partie d'un complexe plus vaste, connu sous le nom de Neshat, situé dans un quartier huppé du nord de Téhéran.
Haniyé était l'un des principaux négociateurs des pourparlers sur le cessez-le-feu à Gaza et s'était rendu à Téhéran à l'occasion de l'investiture présidentielle, indique le New York Times. La bombe a été déclenchée à distance, selon les cinq responsables, une fois qu'il a été confirmé que Haniyé se trouvait dans sa chambre à la maison d'hôtes. L'explosion a également tué un garde du corps.
L'armée israélienne a indiqué que l'attaque aérienne qui a causé la mort d'un haut responsable du Hezbollah au Liban était la seule menée par Israël au Moyen-Orient dans la nuit de mardi à mercredi, au cours de laquelle le chef du Hamas a été tué à Téhéran.
Le chef militaire du mouvement armé libanais Hezbollah, Fouad Chokr, a été tué mardi soir par une frappe israélienne sur un immeuble d'un quartier densément peuplé à Beyrouth.
"Nous avons attaqué dans la nuit de mardi au Liban et on a éliminé Fouad Chokr dans un raid aérien ciblé. Je veux mettre les choses au clair, il n'y pas eu d'autre attaque aérienne ni de missile ni de drone israélien cette nuit là dans tout le Moyen-Orient", a déclaré jeudi soir le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'une conférence presse.
M. Haniyé, qui dirigeait le bureau politique du Hamas au Qatar, avait séjourné à plusieurs reprises dans cette maison d'hôtes lors de ses visites à Téhéran dans le passé, selon les responsables anonymes du Moyen-Orient.
Des responsables iraniens et le Hamas ont déclaré mercredi qu'Israël était responsable de l'assassinat, un avis partagé par plusieurs responsables américains ayant requis l'anonymat. Cet assassinat risque de déclencher une nouvelle vague de violence au Moyen-Orient et de compromettre les négociations en cours pour mettre fin à la guerre à Gaza.
Israël n'a pas reconnu publiquement la responsabilité de l'assassinat, mais les services de renseignement israéliens ont informé les États-Unis et d'autres gouvernements occidentaux des détails de l'opération dans les jours qui ont suivi, selon les cinq responsables du Moyen-Orient, affirme le New York Times.
La violation de la sécurité dans le complexe de Haniyé est considérée comme un échec catastrophique en matière de sécurité et de renseignement pour l'Iran et comme un énorme embarras pour le CGRI, qui utilise le complexe pour des réunions secrètes, des retraites et l'hébergement de personnalités éminentes telles qu'Ismaïl Haniyé.
L'engin a explosé vers 2 heures du matin, heure locale. Les membres du personnel de l'immeuble, surpris, ont couru pour trouver la source de l'énorme bruit, ce qui les a conduits à la chambre où Haniyé logeait avec un garde du corps, ajoute le New York Times. Le complexe est doté d'une équipe médicale qui s'est précipitée dans la pièce immédiatement après l'explosion. L'équipe a déclaré que Haniyé était mort immédiatement. L'équipe a tenté de ranimer le garde du corps, mais il était mort lui aussi.
Le chef du Jihad islamique palestinien, Ziyad al-Nakhalah, se trouvait dans la chambre voisine, ont déclaré deux des responsables iraniens, rapporte le New York Times. Sa chambre n'a pas été gravement endommagée, ce qui laisse supposer que l'attentat contre Haniyé a été planifié avec précision.
Les trois responsables iraniens ont déclaré qu'Ismaïl Qaani, commandant en chef de la force Al-Qods, la branche étrangère du CGRI, qui travaille en étroite collaboration avec les alliés de l'Iran dans la région, notamment le Hezbollah et le Hamas, a été l'une des personnes immédiatement informées de l'incident, rapporte le New York Times. Il a prévenu le guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei, au milieu de la nuit, ont indiqué les responsables, selon le New York Times.
Quatre heures après l'explosion, les Gardiens de la révolution ont publié un communiqué indiquant que Haniyé avait été tué. À 7 heures du matin, M. Khamenei a convoqué les membres du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran dans son enceinte pour une réunion d'urgence, au cours de laquelle il a donné l'ordre de frapper Israël en guise de représailles, selon les trois responsables iraniens, mentionne le New York Times.
Téhéran avait déjà fait l'objet de mesures de sécurité renforcées en raison de l'investiture du nouveau président iranien, Masoud Pezeshkian. Des hauts fonctionnaires, des commandants militaires et des dignitaires de 86 pays s'étaient rassemblés au Parlement, dans le centre de Téhéran, pour assister à la cérémonie.
Les responsables iraniens ont décrit l'attaque comme étant sophistiquée et précise, similaire à la technologie des robots d'intelligence artificielle télécommandés qui a été utilisée lorsqu'Israël a assassiné le principal scientifique nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh, en 2020, selon le New York Times.
La bombe avait été dissimulée près de deux mois auparavant, selon cinq des responsables moyen-orientaux susmentionnés, précise le New York Times. La maison d'hôtes est protégée et gérée par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et fait partie d'un complexe plus vaste, connu sous le nom de Neshat, situé dans un quartier huppé du nord de Téhéran.
Haniyé était l'un des principaux négociateurs des pourparlers sur le cessez-le-feu à Gaza et s'était rendu à Téhéran à l'occasion de l'investiture présidentielle, indique le New York Times. La bombe a été déclenchée à distance, selon les cinq responsables, une fois qu'il a été confirmé que Haniyé se trouvait dans sa chambre à la maison d'hôtes. L'explosion a également tué un garde du corps.
L'armée israélienne a indiqué que l'attaque aérienne qui a causé la mort d'un haut responsable du Hezbollah au Liban était la seule menée par Israël au Moyen-Orient dans la nuit de mardi à mercredi, au cours de laquelle le chef du Hamas a été tué à Téhéran.
Le chef militaire du mouvement armé libanais Hezbollah, Fouad Chokr, a été tué mardi soir par une frappe israélienne sur un immeuble d'un quartier densément peuplé à Beyrouth.
"Nous avons attaqué dans la nuit de mardi au Liban et on a éliminé Fouad Chokr dans un raid aérien ciblé. Je veux mettre les choses au clair, il n'y pas eu d'autre attaque aérienne ni de missile ni de drone israélien cette nuit là dans tout le Moyen-Orient", a déclaré jeudi soir le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'une conférence presse.
M. Haniyé, qui dirigeait le bureau politique du Hamas au Qatar, avait séjourné à plusieurs reprises dans cette maison d'hôtes lors de ses visites à Téhéran dans le passé, selon les responsables anonymes du Moyen-Orient.
Des responsables iraniens et le Hamas ont déclaré mercredi qu'Israël était responsable de l'assassinat, un avis partagé par plusieurs responsables américains ayant requis l'anonymat. Cet assassinat risque de déclencher une nouvelle vague de violence au Moyen-Orient et de compromettre les négociations en cours pour mettre fin à la guerre à Gaza.
Israël n'a pas reconnu publiquement la responsabilité de l'assassinat, mais les services de renseignement israéliens ont informé les États-Unis et d'autres gouvernements occidentaux des détails de l'opération dans les jours qui ont suivi, selon les cinq responsables du Moyen-Orient, affirme le New York Times.
La violation de la sécurité dans le complexe de Haniyé est considérée comme un échec catastrophique en matière de sécurité et de renseignement pour l'Iran et comme un énorme embarras pour le CGRI, qui utilise le complexe pour des réunions secrètes, des retraites et l'hébergement de personnalités éminentes telles qu'Ismaïl Haniyé.
L'engin a explosé vers 2 heures du matin, heure locale. Les membres du personnel de l'immeuble, surpris, ont couru pour trouver la source de l'énorme bruit, ce qui les a conduits à la chambre où Haniyé logeait avec un garde du corps, ajoute le New York Times. Le complexe est doté d'une équipe médicale qui s'est précipitée dans la pièce immédiatement après l'explosion. L'équipe a déclaré que Haniyé était mort immédiatement. L'équipe a tenté de ranimer le garde du corps, mais il était mort lui aussi.
Le chef du Jihad islamique palestinien, Ziyad al-Nakhalah, se trouvait dans la chambre voisine, ont déclaré deux des responsables iraniens, rapporte le New York Times. Sa chambre n'a pas été gravement endommagée, ce qui laisse supposer que l'attentat contre Haniyé a été planifié avec précision.
Les trois responsables iraniens ont déclaré qu'Ismaïl Qaani, commandant en chef de la force Al-Qods, la branche étrangère du CGRI, qui travaille en étroite collaboration avec les alliés de l'Iran dans la région, notamment le Hezbollah et le Hamas, a été l'une des personnes immédiatement informées de l'incident, rapporte le New York Times. Il a prévenu le guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei, au milieu de la nuit, ont indiqué les responsables, selon le New York Times.
Quatre heures après l'explosion, les Gardiens de la révolution ont publié un communiqué indiquant que Haniyé avait été tué. À 7 heures du matin, M. Khamenei a convoqué les membres du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran dans son enceinte pour une réunion d'urgence, au cours de laquelle il a donné l'ordre de frapper Israël en guise de représailles, selon les trois responsables iraniens, mentionne le New York Times.
Téhéran avait déjà fait l'objet de mesures de sécurité renforcées en raison de l'investiture du nouveau président iranien, Masoud Pezeshkian. Des hauts fonctionnaires, des commandants militaires et des dignitaires de 86 pays s'étaient rassemblés au Parlement, dans le centre de Téhéran, pour assister à la cérémonie.
Les responsables iraniens ont décrit l'attaque comme étant sophistiquée et précise, similaire à la technologie des robots d'intelligence artificielle télécommandés qui a été utilisée lorsqu'Israël a assassiné le principal scientifique nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh, en 2020, selon le New York Times.
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