Joe Biden a évoqué jeudi des "discussions" en cours sur d’éventuelles frappes israéliennes contre les infrastructures pétrolières iraniennes, après l’attaque de missiles lancée mardi par l’Iran contre le territoire israélien.

À la question: "Êtes-vous d’accord avec des frappes d’Israël sur les infrastructures pétrolières de l’Iran?", le président américain a répondu: "Nous sommes en discussion à ce propos. Je pense que ce serait un peu… Bref", sans finir sa phrase, lors d’un bref échange avec la presse à la Maison Blanche.

Joe Biden, avant de quitter la Maison Blanche pour un déplacement dans le sud des États-Unis, s’est aussi vu poser la question suivante: "Quels sont les projets pour autoriser Israël à riposter contre l’Iran?"

"D’abord, nous n’“autorisons” pas Israël à faire quoi que ce soit, nous conseillons Israël. Et rien ne se passera aujourd’hui", a répondu Joe Biden.

Le prix du pétrole grimpait jeudi en raison des craintes de conflit ouvert et généralisé au Moyen-Orient.

Une flambée des cours du brut, puis du prix de l’essence, serait une très mauvaise nouvelle pour la vice-présidente, Kamala Harris, en course pour la Maison Blanche contre l’ancien président républicain Donald Trump.

La candidate démocrate, au coude-à-coude avec son rival dans les sondages, peine à convaincre les électeurs sur les sujets liés précisément à l’économie et au pouvoir d’achat.

Donald Trump accuse Joe Biden et Kamala Harris d’être responsables de la poussée inflationniste qu’ont connue les États-Unis au sortir de la pandémie de Covid-19.

Le prix de l’essence en particulier avait accusé une forte hausse, jusqu’à atteindre des niveaux records avant l’été 2022, ce qui avait fait plonger la popularité du président démocrate dans ce pays où la voiture est reine.

Avec AFP