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Au Santiago Bernabeu, un affrontement de géants s’est déroulé, mardi soir, sur le terrain de Carlo Ancelotti, aboutissant à un match nul. Arsenal, malchanceux, a tout de même réussi à accrocher le nul face aux Bavarois.

Un spectacle à couper le souffle

Les Skyblues ont marqué dès le début, deux minutes seulement après le coup d’envoi, Bernardo Silva a déjoué Andriy Lunin d’un coup franc astucieux (0-1, 2’). Cependant, cette euphorie a été de courte durée car les Madrilènes ont renversé la vapeur en l’espace de deux minutes, avec un brin de chance.

Tout d’abord, sur une frappe d’Eduardo Camavinga déviée dans ses propres filets par Ruben Dias (1-1, 12’), puis grâce à Rodrygo, dont le tir du pied dans la surface a été dévié par Manuel Akanji avant de glisser doucement dans les buts d’Ortega (2-1, 14’).

Le scénario s’est inversé peu après l’heure de jeu lorsque, sur deux tirs remarquables à l’entrée de la surface, Phil Foden (2-2, 66’) puis Josko Gvardiol (2-3, 71’) ont égalisé puis donné l’avantage à Manchester City.

Finalement, Federico Valverde a frustré les Anglais en les privant de la victoire avec une reprise de volée aussi pure que somptueuse (3-3, 79’).

Les Gunners à bout de souffle

En difficulté à la mi-temps contre le Bayern Munich, les Gunners ont réussi à décrocher un match nul mardi face à des Bavarois plus que fidèles à eux-mêmes (2-2). Le leader de Premier League a ouvert le score grâce à Bukayo Saka (12’, 1-0), mais a rapidement été rejoint par Serge Gnabry (18’, 1-1), puis dépassé par Harry Kane sur penalty (32’, 1-2), à la suite d’une faute du Français William Saliba sur Leroy Sané. Arsenal a ensuite montré sa détermination pour égaliser grâce à l’entrée en jeu de Leandro Trossard (76’, 2-2), bien servi par Jesus, également remplaçant.

Un penalty peut-être oublié pour Arsenal?

Mikel Arteta, qui lance ces choix tactiques payants, aurait pu espérer obtenir un penalty pour son équipe en toute fin de temps additionnel. Mais Glenn Nyberg, l’arbitre suédois de la rencontre, a estimé que Manuel Neuer n’avait pas commis de faute sur Bukayo Saka.

Le Bayern Munich, privé de ses Français Dayot Upamecano et Kingsley Coman au coup d’envoi, a beaucoup défendu pendant la rencontre et a parfaitement exploité ses contre-attaques. Le suspense reste entier à une semaine de la manche retour en Allemagne.

Tout reste à jouer avant le match retour, mercredi 17 avril, qui déterminera le qualifié pour le dernier carré et une confrontation aller-retour avec le vainqueur d’Arsenal-Bayern Munich, deux équipes qui chercheront également à se départager le même soir.

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