Les stars de "Team USA" emmenées par LeBron James ont réussi un premier show à l'américaine face aux Serbes (110-84), dimanche au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, dans le choc du début du tournoi olympique de basket.
Ce match a confirmé l'impression générale qui courait bien avant le début de la compétition dans la banlieue lilloise: il est difficile d'imaginer cette nouvelle "Dream Team" être arrêtée, à moins d'un délitement individuel de plusieurs cadres.
Cette constellation d'étoiles a ébloui les travées remplies et bruyantes de l'enceinte du Nord. Malgré une bonne performance globale des Serbes, l'opposition était trop forte, aveuglante.
La Serbie, vice-championne du monde, avait pourtant débuté idéalement ce duel au sommet en infligeant un 10-2 aux Américains d'entrée, poussant l'entraîneur principal Steve Kerr a prendre un temps mort.
LeBron James a expliqué qu'il fallait qu'ils redémarrent. C'était leur premier match aux JO, ils devaient juste s'habituer à ces cinq premières minutes. L'ambiance était phénoménale et au moment de l'hymne, il était un peu nerveux.
Mais malgré une belle performance individuelle du triple MVP Nikola Jokic (20 points, cinq rebonds, huit passes), les Serbes ont été définitivement distancés au score en deuxième période.
Avant de prendre le large, les Américains ont été mis sur orbite par l'explosion offensive de l'ailier Kevin Durant.
Ce n'était pas la vedette qu'on attendait le plus, mais c'est bien celle qui a été la plus étincelante, en inscrivant 23 points en seulement 16 minutes et 44 secondes. Trois points, mi-distance, fade-aways, tir en extension au buzzer... Durant a régné en maître offensif tout en jouant très peu, revenant d'une blessure à une cheville.
"Rien ne me surprend chez lui !, a souri Stephen Curry. (...) Il a tellement l'habitude de ce cadre. Ce n'est pas pour rien qu'il est le meilleur marqueur de l'histoire de cette sélection (aux Jeux olympiques, NDLR)."
À ses côtés, LeBron James a réussi une prestation magnifique (21 points, sept rebonds, neuf passes), avec très peu de déchet et un sens du jeu toujours remarquable.
C'est d'ailleurs le jeu collectif des Américains qui a le plus impressionné au cours de cette rencontre. On le disait en rodage après des matches de préparation peu convaincants, il a été au rendez-vous, malgré 17 balles perdues.
Le jeu de transition de "Team USA" a été particulièrement efficace. Les joueurs de Steve Kerr ont très bien exploité les scories offensives serbes avec des passes dans le bon tempo.
En revanche, le pivot Joel Embiid a raté son premier match en compétition sous ses nouvelles couleurs (quatre points, deux pertes) au point où il n'a joué qu'un peu plus de onze minutes.
Conspué par une grande partie du public, Français et Serbes alliés, le natif de Yaoundé n'a pas encore justifié la volonté farouche de la Fédération américaine de l'attirer. Le public français lui a fait comprendre qu'il lui reprochait d'avoir opté pour "Team USA" alors qu'il avait obtenu la nationalité tricolore pour jouer avec les Bleus.
En face, la Serbie a montré, au moins durant trois quart-temps, qu'il faudrait compter sur elle au cours de ces Jeux, soutenue par de nombreux supporters venus encourager Jokic et les siens. Le pivot a été autant applaudi que LeBron James avant la rencontre, et ses lancers francs ont été ponctués de chants "MVP, MVP!"
Mais s'il a su trouver des solutions pour contourner le mur dressé par les Américains, et qu'il a été épaulé par Bogdan Bogdanovic (14 points), cela n'a pas suffit face à tant de talent, résumé en une action par Stephen Curry en toute fin de rencontre: un tir à trois points loin derrière la ligne sans regarder le résultat final.
Cette nouvelle "Dream Team" est lancée, gare à qui se dressera sur son passage.
Avec AFP
Ce match a confirmé l'impression générale qui courait bien avant le début de la compétition dans la banlieue lilloise: il est difficile d'imaginer cette nouvelle "Dream Team" être arrêtée, à moins d'un délitement individuel de plusieurs cadres.
Cette constellation d'étoiles a ébloui les travées remplies et bruyantes de l'enceinte du Nord. Malgré une bonne performance globale des Serbes, l'opposition était trop forte, aveuglante.
La Serbie, vice-championne du monde, avait pourtant débuté idéalement ce duel au sommet en infligeant un 10-2 aux Américains d'entrée, poussant l'entraîneur principal Steve Kerr a prendre un temps mort.
LeBron James a expliqué qu'il fallait qu'ils redémarrent. C'était leur premier match aux JO, ils devaient juste s'habituer à ces cinq premières minutes. L'ambiance était phénoménale et au moment de l'hymne, il était un peu nerveux.
Mais malgré une belle performance individuelle du triple MVP Nikola Jokic (20 points, cinq rebonds, huit passes), les Serbes ont été définitivement distancés au score en deuxième période.
LeBron en guide, Durant excellent
Avant de prendre le large, les Américains ont été mis sur orbite par l'explosion offensive de l'ailier Kevin Durant.
Ce n'était pas la vedette qu'on attendait le plus, mais c'est bien celle qui a été la plus étincelante, en inscrivant 23 points en seulement 16 minutes et 44 secondes. Trois points, mi-distance, fade-aways, tir en extension au buzzer... Durant a régné en maître offensif tout en jouant très peu, revenant d'une blessure à une cheville.
"Rien ne me surprend chez lui !, a souri Stephen Curry. (...) Il a tellement l'habitude de ce cadre. Ce n'est pas pour rien qu'il est le meilleur marqueur de l'histoire de cette sélection (aux Jeux olympiques, NDLR)."
À ses côtés, LeBron James a réussi une prestation magnifique (21 points, sept rebonds, neuf passes), avec très peu de déchet et un sens du jeu toujours remarquable.
C'est d'ailleurs le jeu collectif des Américains qui a le plus impressionné au cours de cette rencontre. On le disait en rodage après des matches de préparation peu convaincants, il a été au rendez-vous, malgré 17 balles perdues.
Le jeu de transition de "Team USA" a été particulièrement efficace. Les joueurs de Steve Kerr ont très bien exploité les scories offensives serbes avec des passes dans le bon tempo.
Embiid chahuté et transparent
En revanche, le pivot Joel Embiid a raté son premier match en compétition sous ses nouvelles couleurs (quatre points, deux pertes) au point où il n'a joué qu'un peu plus de onze minutes.
Conspué par une grande partie du public, Français et Serbes alliés, le natif de Yaoundé n'a pas encore justifié la volonté farouche de la Fédération américaine de l'attirer. Le public français lui a fait comprendre qu'il lui reprochait d'avoir opté pour "Team USA" alors qu'il avait obtenu la nationalité tricolore pour jouer avec les Bleus.
En face, la Serbie a montré, au moins durant trois quart-temps, qu'il faudrait compter sur elle au cours de ces Jeux, soutenue par de nombreux supporters venus encourager Jokic et les siens. Le pivot a été autant applaudi que LeBron James avant la rencontre, et ses lancers francs ont été ponctués de chants "MVP, MVP!"
Mais s'il a su trouver des solutions pour contourner le mur dressé par les Américains, et qu'il a été épaulé par Bogdan Bogdanovic (14 points), cela n'a pas suffit face à tant de talent, résumé en une action par Stephen Curry en toute fin de rencontre: un tir à trois points loin derrière la ligne sans regarder le résultat final.
Cette nouvelle "Dream Team" est lancée, gare à qui se dressera sur son passage.
Avec AFP
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