" On joue en sachant qu’on va gagner plus! ", s’est félicitée la star de la sélection féminine de football des Etats-Unis, Megan Rapinoe, en ouverture d’un tournoi international à Monterrey au Mexique. " Nous plaisantons au sujet de l’argent, mais c’est une des manières par laquelle la société te fait savoir ce que chacun vaut ", a ajouté sur un ton plus sérieux la capitaine après la victoire lundi soir de son équipe 3-0 face à Haïti.

" Pinoe ", qui a joué à peine 15 minutes, est la capitaine de l’équipe nationale féminine des Etats-Unis championne du monde en France en 2019.

Après ce titre sacre, 28 joueuses avaient déposé un recours collectif contre la politique salariale discriminatoire de la Fédération américaine de football.

Les Américaines n’avaient en effet empoché que 110.000 dollars après le Mondial. Avec le nouvel accord, en vigueur de 2023 à 2028, une joueuse internationale pourrait gagner jusqu’à 450.000 dollars.

Selon Rapinoe, l’accord a créé " une atmosphère incroyable " au sein de la sélection. " Nous allons marquer le rythme pour les prochaines générations, pour les joueuses d’autres pays. Nous sommes très fières, cela nous a demandé beaucoup de travail pour en arriver là. " " Nous avons fait le travail en dehors, maintenant, au travail sur le terrain ", a lancé la défenseure Becky Sauerbrunn, de l’équipe des Portland Thorns.

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