Des responsables américains vont se rendre en Israël pour parler du Liban et de Gaza
Amos Hochstein lors de sa rencontre avec Nabih Berry, durant laquelle il a plaidé pour “l’application rigoureuse” de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. ©ANWAR AMRO/AFP

De hauts responsables américains se rendent en Israël, mercredi, pour tenter d'obtenir des avancées en vue de mettre fin aux guerres dans la bande de Gaza et au Liban, a confirmé le département d'État.

Amos Hochstein, l'émissaire du président américain pour le Liban, et Brett McGurk, en charge du Moyen-Orient à la Maison Blanche, conduiront ces discussions avec Israël.

Les deux responsables "discuteront d'une résolution diplomatique au Liban, ainsi que des moyens de mettre fin au conflit à Gaza", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.

Les États-Unis, aux côtés de l'Égypte et du Qatar, tentent depuis des mois d'obtenir un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, plus d'un an après le début de la guerre.

Si Washington s'est par ailleurs abstenu d'exhorter Israël, qui compte sur le soutien diplomatique et militaire des États-Unis, à un cessez-le-feu immédiat au Liban, il souhaite "une solution diplomatique qui permette aux civils, tant au Liban qu'en Israël, de rentrer chez eux", selon M. Miller.

Le porte-parole a insisté sur le fait que les États-Unis faisaient pression sur Israël pour qu'il évite des "dégâts considérables" au Liban.

"Nous avons clairement indiqué que la campagne qu'il mène au Liban ne doit pas – et ne peut pas – ressembler à celle qu'il a menée à Gaza", a-t-il dit.

Par ailleurs, les États-Unis ont fait part mercredi de leur frustration en l'absence de réponse d'Israël à leurs préoccupations concernant les frappes israéliennes dans la bande de Gaza, notamment à Beit Lahia mardi où près de 100 personnes ont été tuées selon les secours, dont des femmes et des enfants.

"Nous n'avons pas encore d'explication. Ils nous ont dit ce qu'ils avaient dit publiquement, à savoir qu'ils enquêtaient sur la question, et nous les avons pressés de nous donner une réponse", a déclaré Matthew Miller, en ajoutant: "Ils ne font pas assez pour nous donner les réponses que nous avons demandées."

Avec AFP

 

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