Le ministre de la Santé lance un programme de couverture des soins de santé d'urgence
Le ministre sortant de la Santé publique, Firas Abiad, a lancé un nouveau programme destiné à couvrir les services de soins de santé primaires d'urgence qui ne nécessitent pas d'hospitalisation. ©ANI

Le ministre sortant de la Santé publique, Firas Abiad, a lancé un nouveau programme destiné à couvrir les services de soins de santé primaires d'urgence qui ne nécessitent pas d'hospitalisation. Ce programme, qui entrera en vigueur dès demain, mardi 19 novembre, restera opérationnel même après la fin de la guerre au Liban. Il profite aux citoyens libanais pris en charge par le ministère de la Santé, ainsi qu'aux personnes déplacées de leurs villes et villages.

“Ce nouveau programme est exclusivement réservé aux cas d'urgence qui nécessitent une intervention immédiate et ne peuvent attendre un traitement dans les centres de soins de santé primaires”, a souligné le ministre sortant de la Santé. Il a également précisé que les maladies chroniques et certaines maladies aiguës continueront d'être traitées dans ces centres.

M. Abiad a expliqué que la prise en charge des consultations d’urgence inclut également les examens de suivi, tels que les analyses de sang et les radiographies.

“Le coût de ce service est estimé à 4,5 millions de livres libanaises, soit environ 50 dollars, dont 70% (3,15 millions de livres libanaises) sont couverts par le ministère. Les citoyens non déplacés devront régler les 30% restants (1,35 million de livres libanaises). Quant aux personnes déplacées enregistrées auprès de la salle de gestion des urgences, elles bénéficieront d’une couverture intégrale”, a-t-il précisé.

Si le patient nécessite des tests supplémentaires après la consultation initiale, le médecin urgentiste pourra soumettre une demande d'approbation au ministère de la Santé publique via la plateforme dédiée. Une fois l'approbation obtenue, les tests seront effectués ou le patient sera orienté vers l'un des centres de soins de santé primaires, a ajouté M. Abiad.

Il a également précisé que 27 hôpitaux publics et 17 hôpitaux privés participent au programme. Une liste des établissements concernés a d'ailleurs été publiée.

Commentaires
  • Aucun commentaire