Mise en garde occidentale contre le trafic d’armes via le port de Beyrouth
©Ici Beyrouth

Selon une source occidentale citée par la chaîne panarabe Al-Hadath, l'Iran et le Hezbollah ont modifié leurs stratégies de trafic d'armes vers le Liban, se tournant exclusivement vers la voie maritime.

“Depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie et les restrictions aériennes, le Hezbollah utilise la mer pour transporter des armes”, apprend-on de cette source, pour qui cette nouvelle forme de trafic représente “un tournant dangereux menaçant la sécurité du Liban et les investissements internationaux dans le pays”.

On indique également de même source que “deux unités spécialisées du Corps des gardiens de la révolution supervisent le nouveau parcours maritime vers le Liban: les unités 190 et 700. ‘Shahriari’ (le nom complet n'a pas été précisé par la chaîne) dirige l'unité 190, tandis que “Gal First” est à la tête de l'unité 700.”

Toujours selon la même source, le port de Beyrouth serait “le point de base principal de ce réseau, dans la mesure où le Hezbollah y garde encore un certain contrôle”. La formation pro-iranienne “agirait librement au port de Beyrouth grâce à des collaborateurs aux douanes et au sein des mécanismes”, ajoute-t-on.

On indique également de même source que Wafic Safa, le responsable de la sécurité au Hezbollah, gèrerait le réseau de collaborateurs qui facilitent le trafic d'équipements militaires et d'armes au port de Beyrouth.

Selon cette source, c’est le trafic d’armes du Hezb qui s’opérait déjà depuis longtemps via le port de la capitale, qui avait conduit à la catastrophe du 4 août 2020, lorsque plusieurs centaines de tonnes de nitrate d’ammonium avaient explosé, pulvérisant plusieurs quartiers de Beyrouth.

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