
Lors de sa tournée auprès des responsables politiques et religieux libanais, l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Beyrouth, Walid Boukhari, a rencontré jeudi le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji. L’entretien a permis d’évoquer les derniers développements au Liban et dans la région, tout en mettant en avant l'engagement de l'Arabie saoudite à soutenir les réformes en cours.
L’ambassadeur a ainsi réaffirmé l’appui ferme du Royaume au processus de réformes mené par le président Joseph Aoun, et le Premier ministre, Nawaf Salam, soulignant l’importance de ces réformes pour la stabilité du Liban. Il a exprimé la volonté de l’Arabie saoudite de voir le pays progresser sur la voie du développement économique, politique et institutionnel.
De son côté, le ministre Rajji a réitéré l'engagement du gouvernement libanais, à travers ses institutions, en faveur du lancement des réformes économiques, financières et administratives nécessaires et de l’exclusivité des armes entre les mains de l’État. Cette démarche vise, selon lui, à remettre le pays sur la voie de la stabilité et du progrès. Il a conclu en affirmant que le renouveau des relations entre les deux nations a permis au Liban de retrouver sa place naturelle au sein de la communauté arabe.
Boukhari rencontre le mufti de la République à Dar el-Fatwa
Dans un autre volet de sa tournée, l’ambassadeur saoudien a rencontré, jeudi matin, le mufti de la République, cheikh Abdellatif Deriane, à Dar el-Fatwa.
Selon un communiqué de presse publié par la plus haute instance sunnite du pays, M. Boukhari a réaffirmé la volonté de l’Arabie à garantir la sécurité, la stabilité et l’unité du Liban, sous l’égide de l’État libanais et de ses institutions légales, conformément à l’accord de Taëf. Il a souligné que «la force du Liban réside dans son unité nationale et sa coopération étroite avec ses frères arabes».
Pour sa part, le mufti Deriane a estimé que «le Liban connaît une nouvelle phase d'engagement constructif, tant sur le plan interne qu'externe, notamment après l'élection du président Aoun et de la formation du nouveau gouvernement». Il a, dans ce contexte, considéré que «la coopération, la solidarité et la confiance mutuelle doivent être renforcées pour que le Liban puisse sortir de ses crises accumulées».
Commentaires