Kassem privilégie la «résistance» à la stabilité du Liban
Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, a accusé Israël d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu de novembre, lors d’une cérémonie commémorative en hommage au commandant Chokr.

Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, a averti, mercredi, que tout retrait des forces du Hezbollah au sud du fleuve Litani constituerait «un gain pour Israël», affirmant que les armes du parti restaient «une affaire intérieure libanaise».

S’exprimant lors d’une cérémonie commémorative marquant le premier anniversaire de la mort du haut commandant du Hezbollah, Fouad Chokr, Kassem a accusé Israël de ne pas respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu de novembre dans le sud du Liban.

Il a ajouté que si cet accord avait peut-être apporté une forme de sécurité aux localités israéliennes du nord, il soulève cependant la question: «La sécurité a-t-elle été assurée au Liban?»

Parallèlement, Kassem a critiqué l’envoyé américain Tom Barrack, affirmant que ses appels au désarmement visaient à servir les intérêts d’Israël plutôt qu’à garantir la stabilité du Liban.

«Israël ne s’arrête pas aux cinq points occupés», a-t-il prévenu. «Il attend que la résistance soit désarmée pour pouvoir s’étendre et construire ses colonies.»

 

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