Les différentes composantes de l’opposition souverainiste ont officiellement endossé dimanche la candidature de Jihad Azour, ancien ministre et directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international, à la présidence de la République.
Un nouveau pas a été franchi dimanche en fin de journée dans le processus de désignation d’un candidat bénéficiant d’un large éventail de soutiens face à la tentative du Hezbollah d’imposer son choix à la présidence de la République, en l’occurrence le chef des Marada Sleiman Frangié ou la vacance.
Aussi, la candidature de Jihad Azour, ancien ministre et directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international, a-t-elle été officiellement endossée par les différentes composantes de l’opposition souverainiste au cours d’une réunion élargie au domicile de Michel Moawad, député de Zghorta. Y ont pris part notamment: Salim Sayegh, Élias Hankache, Nadim Gemayel, Georges Okaïs, Fadi Karam, Nazih Matta, Bilal Hcheimé, Élias Khoury, Marc Daou, Ghassan Skaff, Fouad Makhzoumi, Achraf Rifi et Waddah Sadek.
L’opposition est parvenue à cette entente au terme de plusieurs jours de négociations élargies à toutes les factions chrétiennes, y compris le Courant patriotique libre (CPL). D’ailleurs, le chef du parti, Gebran Bassil, avait annoncé samedi tard en soirée, lors d’un dîner de la section de Jbeil du CPL, le soutien de son bloc à la candidature de M. Azour.
M. Moawad, qui a été dès le départ le candidat de l’opposition ayant recueilli en moyenne 40 voix lors des onze séances parlementaires consacrées à l’élection d’un président, a fini par annoncer dimanche son retrait de la bataille présidentielle au profit de M. Azour.
«Alors que les Libanais sont arrivés à l’heure du choix entre le diktat et le blocage, nous ne pouvions pas rester, en tant que forces de l’opposition, les bras croisés, a déclaré M. Moawad. La seule solution était d’élargir le champ de l’entente. Celle-ci a mené à présenter la candidature de Jihad Azour qui a recueilli la quasi-unanimité chrétienne, même s’il n’est pas notre candidat préféré. C’est un candidat accepté par tous et capable de protéger le Liban d’un effondrement supplémentaire et de l’hégémonie.»
M. Moawad a rappelé qu’en présentant sa candidature à la présidence de la République, il avait «avancé un projet de solution à tous les Libanais» toutes communautés et appartenances politiques et régionales confondues. Un projet qui avait pour objectif de «restituer la confiance, de rétablir l’État et la souveraineté, d’aborder avec audace les dossiers des armes illégales, du contrôle des frontière et des déplacés syriens, et de rétablir les relations du Liban avec les pays arabes et occidentaux», a-t-il expliqué.
«Dès le départ, j’ai déclaré que ce n’était pas la personne du candidat qui compte, mais le plan qu’elle propose, a poursuivi M. Moawad. J’étais conscient des difficultés auxquelles j’allais faire face. Les forces obstructionnistes (le tandem Amal-Hezbollah) ont toutefois rejeté la main qui leur a été tendue, préférant maintenir le projet d’hégémonie.»
Faire face au blocage
De son côté, Marc Daou, député de Aley, a affirmé au nom de 32 députés de l’opposition que «Jihad Azour est capable de recueillir 65 voix». «Nous tendons la main au Hezbollah et au mouvement Amal et leurs alliés, a-t-il lancé. Mais en même temps, nous sommes prêts à faire face à toute tentative de blocage.»
M. Daou a invité à cet égard le président de la Chambre Nabih Berry à convoquer les députés à des séances électorales ouvertes jusqu’à l’élection d’un président. Il a affirmé que la candidature de Jihad Azour «n’est pas une manœuvre, encore moins une stratégie, mais une tentative sérieuse pour lancer le processus du sauvetage».
«M. Azour n’est pas le candidat de l’opposition ni le candidat exclusif d’un quelconque groupe parlementaire, a fait savoir M. Daou. L’opposition compte s’entendre sur sa candidature pour mener la bataille électorale. Ce que l’opposition annonce aujourd’hui vise à le faire accéder à la première magistrature.»
Plus tôt dans la matinée de dimanche, des députés et des groupes de l’opposition avaient exprimé leur soutien à la candidature de Jihad Azour, dans une déclaration publiée par les députés Marc Daou, Waddah Sadek et Michel Doueihy, l’ancien député Ramy Finge, le Bloc national, Takaddom, Ligne rouge, la Rencontre Nord 3, le Courant du changement au Liban-Sud et la coalition Intafid (Rebelle-toi), à Tripoli.
Maintenant que l’opposition souverainiste a annoncé son candidat, la balle est désormais dans le camp du chef du législatif Nabih Berry qui n’a plus aucune excuse pour continuer à fermer les portes du Parlement.
Un nouveau pas a été franchi dimanche en fin de journée dans le processus de désignation d’un candidat bénéficiant d’un large éventail de soutiens face à la tentative du Hezbollah d’imposer son choix à la présidence de la République, en l’occurrence le chef des Marada Sleiman Frangié ou la vacance.
Aussi, la candidature de Jihad Azour, ancien ministre et directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international, a-t-elle été officiellement endossée par les différentes composantes de l’opposition souverainiste au cours d’une réunion élargie au domicile de Michel Moawad, député de Zghorta. Y ont pris part notamment: Salim Sayegh, Élias Hankache, Nadim Gemayel, Georges Okaïs, Fadi Karam, Nazih Matta, Bilal Hcheimé, Élias Khoury, Marc Daou, Ghassan Skaff, Fouad Makhzoumi, Achraf Rifi et Waddah Sadek.
L’opposition est parvenue à cette entente au terme de plusieurs jours de négociations élargies à toutes les factions chrétiennes, y compris le Courant patriotique libre (CPL). D’ailleurs, le chef du parti, Gebran Bassil, avait annoncé samedi tard en soirée, lors d’un dîner de la section de Jbeil du CPL, le soutien de son bloc à la candidature de M. Azour.
M. Moawad, qui a été dès le départ le candidat de l’opposition ayant recueilli en moyenne 40 voix lors des onze séances parlementaires consacrées à l’élection d’un président, a fini par annoncer dimanche son retrait de la bataille présidentielle au profit de M. Azour.
«Alors que les Libanais sont arrivés à l’heure du choix entre le diktat et le blocage, nous ne pouvions pas rester, en tant que forces de l’opposition, les bras croisés, a déclaré M. Moawad. La seule solution était d’élargir le champ de l’entente. Celle-ci a mené à présenter la candidature de Jihad Azour qui a recueilli la quasi-unanimité chrétienne, même s’il n’est pas notre candidat préféré. C’est un candidat accepté par tous et capable de protéger le Liban d’un effondrement supplémentaire et de l’hégémonie.»
M. Moawad a rappelé qu’en présentant sa candidature à la présidence de la République, il avait «avancé un projet de solution à tous les Libanais» toutes communautés et appartenances politiques et régionales confondues. Un projet qui avait pour objectif de «restituer la confiance, de rétablir l’État et la souveraineté, d’aborder avec audace les dossiers des armes illégales, du contrôle des frontière et des déplacés syriens, et de rétablir les relations du Liban avec les pays arabes et occidentaux», a-t-il expliqué.
«Dès le départ, j’ai déclaré que ce n’était pas la personne du candidat qui compte, mais le plan qu’elle propose, a poursuivi M. Moawad. J’étais conscient des difficultés auxquelles j’allais faire face. Les forces obstructionnistes (le tandem Amal-Hezbollah) ont toutefois rejeté la main qui leur a été tendue, préférant maintenir le projet d’hégémonie.»
Faire face au blocage
De son côté, Marc Daou, député de Aley, a affirmé au nom de 32 députés de l’opposition que «Jihad Azour est capable de recueillir 65 voix». «Nous tendons la main au Hezbollah et au mouvement Amal et leurs alliés, a-t-il lancé. Mais en même temps, nous sommes prêts à faire face à toute tentative de blocage.»
M. Daou a invité à cet égard le président de la Chambre Nabih Berry à convoquer les députés à des séances électorales ouvertes jusqu’à l’élection d’un président. Il a affirmé que la candidature de Jihad Azour «n’est pas une manœuvre, encore moins une stratégie, mais une tentative sérieuse pour lancer le processus du sauvetage».
«M. Azour n’est pas le candidat de l’opposition ni le candidat exclusif d’un quelconque groupe parlementaire, a fait savoir M. Daou. L’opposition compte s’entendre sur sa candidature pour mener la bataille électorale. Ce que l’opposition annonce aujourd’hui vise à le faire accéder à la première magistrature.»
Plus tôt dans la matinée de dimanche, des députés et des groupes de l’opposition avaient exprimé leur soutien à la candidature de Jihad Azour, dans une déclaration publiée par les députés Marc Daou, Waddah Sadek et Michel Doueihy, l’ancien député Ramy Finge, le Bloc national, Takaddom, Ligne rouge, la Rencontre Nord 3, le Courant du changement au Liban-Sud et la coalition Intafid (Rebelle-toi), à Tripoli.
Maintenant que l’opposition souverainiste a annoncé son candidat, la balle est désormais dans le camp du chef du législatif Nabih Berry qui n’a plus aucune excuse pour continuer à fermer les portes du Parlement.
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