Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev assiste à un défilé militaire à Khankendi, marquant le troisième anniversaire de la victoire de Bakou sur Erevan en 2020. À la suite d’une offensive éclair, l’Azerbaïdjan a repris le territoire aux séparatistes arméniens, entraînant le départ de la quasi-totalité de la population locale vers l’Arménie.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a assisté mercredi à un défilé militaire dans la principale ville du Haut-Karabakh, quelques semaines après la reprise par Bakou de ce territoire aux séparatistes arméniens au terme d’une offensive éclair.
Des troupes azerbaïdjanaises et un orchestre militaire ont paradé sur la place centrale de Khankendi, ville que les Arméniens nomment Stepanakert, selon des images diffusées par la présidence de l’Azerbaïdjan.
On peut également y voir le drapeau azerbaïdjanais flotter sur le bâtiment qui abritait le siège de la direction politique des séparatistes.
La vice-présidente Mehriban Alieva, épouse du chef de l’État, et leur fils Heydar, ont également participé à la cérémonie, a précisé un communiqué de la présidence.
Le président Aliev s’était rendu pour la première fois dans cette capitale régionale le 15 octobre et y avait hissé son drapeau national.
Ce mercredi marque le troisième anniversaire de la victoire de Bakou sur Erevan en 2020 à l’issue d’une guerre de six semaines. L’Arménie avait alors été contrainte de céder à l’Azerbaïdjan d’importants territoires dans et autour du Haut-Karabakh, qu’elle contrôlait depuis une trentaine d’années.
Une première guerre dans les années 1990, à la dislocation de l’URSS, avait fait 30.000 morts et poussé des centaines de milliers de réfugiés à fuir l’un ou l’autre pays.
En septembre, Bakou a lancé une offensive éclair contraignant les séparatistes à capituler et pris le contrôle de l’ensemble du territoire, dont la quasi-totalité de la population – plus de 100.000 personnes sur les 120.000 officiellement recensées – a fui en Arménie.
Les négociations menées sous les auspices d’une médiation internationale en vue de parvenir à un accord de paix global entre les voisins du Caucase, qui se vouent une haine tenace, n’ont jusqu’à présent débouché sur aucune percée.
Maria Chami, avec AFP
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a assisté mercredi à un défilé militaire dans la principale ville du Haut-Karabakh, quelques semaines après la reprise par Bakou de ce territoire aux séparatistes arméniens au terme d’une offensive éclair.
Des troupes azerbaïdjanaises et un orchestre militaire ont paradé sur la place centrale de Khankendi, ville que les Arméniens nomment Stepanakert, selon des images diffusées par la présidence de l’Azerbaïdjan.
On peut également y voir le drapeau azerbaïdjanais flotter sur le bâtiment qui abritait le siège de la direction politique des séparatistes.
La vice-présidente Mehriban Alieva, épouse du chef de l’État, et leur fils Heydar, ont également participé à la cérémonie, a précisé un communiqué de la présidence.
Le président Aliev s’était rendu pour la première fois dans cette capitale régionale le 15 octobre et y avait hissé son drapeau national.
Ce mercredi marque le troisième anniversaire de la victoire de Bakou sur Erevan en 2020 à l’issue d’une guerre de six semaines. L’Arménie avait alors été contrainte de céder à l’Azerbaïdjan d’importants territoires dans et autour du Haut-Karabakh, qu’elle contrôlait depuis une trentaine d’années.
Une première guerre dans les années 1990, à la dislocation de l’URSS, avait fait 30.000 morts et poussé des centaines de milliers de réfugiés à fuir l’un ou l’autre pays.
En septembre, Bakou a lancé une offensive éclair contraignant les séparatistes à capituler et pris le contrôle de l’ensemble du territoire, dont la quasi-totalité de la population – plus de 100.000 personnes sur les 120.000 officiellement recensées – a fui en Arménie.
Les négociations menées sous les auspices d’une médiation internationale en vue de parvenir à un accord de paix global entre les voisins du Caucase, qui se vouent une haine tenace, n’ont jusqu’à présent débouché sur aucune percée.
Maria Chami, avec AFP
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