©(Photo de Sergei SAVOSTYANOV/SPUTNIK/AFP)
Après une visite en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, le président russe, Vladimir Poutine, a reçu son homologue iranien au kremlin. Une visite importante qui vient renforcer les liens entre les deux pays alliés.
Le président russe, Vladimir Poutine, a loué jeudi l'étendue des liens entre Moscou et Téhéran en recevant au Kremlin son homologue iranien, Ebrahim Raïssi, pour des pourparlers devant notamment aborder le conflit israélo-palestinien.
«Nos relations se développent très bien», s'est félicité M. Poutine au début de leur entretien diffusé à la télévision russe. Il a cité de «grands projets d'infrastructure» communs et une coopération dans le secteur de l'énergie et dans «presque tous les domaines».
Il a aussi indiqué que Moscou et Téhéran devraient signer «dans les tout derniers jours de décembre» un accord sur la création d'une zone de libre-échange entre l'Iran et l'Union économique eurasiatique, chapeautée par Moscou et réunissant d'ex-républiques soviétiques.
Le président iranien a, lui, invité M. Poutine, reçu la veille avec les honneurs aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, à venir à Téhéran, ce que ce dernier a accepté, sans donner de date dans l'immédiat pour un tel voyage.
«Nous constatons que l'interaction avec notre pays ami, la Russie, a bien progressé ces dernières années», a déclaré M. Raïssi, dont le pays est accusé de fournir des drones explosifs et d'autres armements à Moscou pour son offensive en Ukraine.
En ce qui concerne Gaza, le président iranien a une nouvelle fois appelé à «arrêter les bombardements (israéliens) dès que possible». «Cette question est aujourd'hui un problème non seulement pour notre région, mais pour l'ensemble de l'humanité», a-t-il ajouté, selon une traduction officielle en russe de ses propos.
Il a estimé que l'opération militaire israélienne à Gaza constituait un «génocide» et un «crime contre l'humanité» «soutenus par les États-Unis».
L'agence de presse officielle iranienne Irna avait indiqué mardi que M. Raïssi se rendrait en Russie à la tête d'une «délégation politico-économique de haut rang».
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le président russe, Vladimir Poutine, a loué jeudi l'étendue des liens entre Moscou et Téhéran en recevant au Kremlin son homologue iranien, Ebrahim Raïssi, pour des pourparlers devant notamment aborder le conflit israélo-palestinien.
«Nos relations se développent très bien», s'est félicité M. Poutine au début de leur entretien diffusé à la télévision russe. Il a cité de «grands projets d'infrastructure» communs et une coopération dans le secteur de l'énergie et dans «presque tous les domaines».
Il a aussi indiqué que Moscou et Téhéran devraient signer «dans les tout derniers jours de décembre» un accord sur la création d'une zone de libre-échange entre l'Iran et l'Union économique eurasiatique, chapeautée par Moscou et réunissant d'ex-républiques soviétiques.
Le président iranien a, lui, invité M. Poutine, reçu la veille avec les honneurs aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, à venir à Téhéran, ce que ce dernier a accepté, sans donner de date dans l'immédiat pour un tel voyage.
«Nous constatons que l'interaction avec notre pays ami, la Russie, a bien progressé ces dernières années», a déclaré M. Raïssi, dont le pays est accusé de fournir des drones explosifs et d'autres armements à Moscou pour son offensive en Ukraine.
En ce qui concerne Gaza, le président iranien a une nouvelle fois appelé à «arrêter les bombardements (israéliens) dès que possible». «Cette question est aujourd'hui un problème non seulement pour notre région, mais pour l'ensemble de l'humanité», a-t-il ajouté, selon une traduction officielle en russe de ses propos.
Il a estimé que l'opération militaire israélienne à Gaza constituait un «génocide» et un «crime contre l'humanité» «soutenus par les États-Unis».
L'agence de presse officielle iranienne Irna avait indiqué mardi que M. Raïssi se rendrait en Russie à la tête d'une «délégation politico-économique de haut rang».
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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