La Rencontre de Saydet el-Jabal a pris position en faveur d’"une mise sous protection internationale de l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth (AIB) et de la route qui y mène, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, après que le Hezbollah a empêché l’État libanais et les forces politiques d’ouvrir un second aéroport civil à Qoleïat (Akkar)", indique le communiqué publié lundi à l’issue de la réunion hebdomadaire de la Rencontre.

Dans le contexte d’une éventuelle escalade militaire entre Israël et le Hezbollah, Saydet el-Jabal a appelé les ambassadeurs du Quintette (France, Arabie saoudite, États-Unis, Qatar et Égypte) à prendre en charge la question de "la protection de l’AIB et du trafic des passagers" en assurant une coordination efficace avec les forces locales et internationales, afin "d’éviter que le Liban ne se retrouve isolé sur le plan international en cas de guerre".

Dans un pays sans président de la République depuis le 31 octobre 2022, cette requête est d’autant plus urgente que "le gouvernement et le Parlement sont également absents", souligne le communiqué.

"Les Libanais vivent actuellement dans la crainte des représailles du Hezbollah suite à l’assassinat de Fouad Chokr, ainsi que de la réaction d’Israël à ces représailles, comme le confirment les déclarations de plusieurs responsables" israéliens, poursuit le communiqué.

Protéger l’intérêt national des Libanais

"Les partis et les personnalités politiques ainsi que les forces engagées dans la défense des intérêts du Liban tentent de constituer un quorum politique national pour protéger les intérêts des Libanais contre l’influence de l’Iran au Liban, que le Hezbollah cherche à promouvoir", a aussi souligné la Rencontre.

Pour Saydet el-Jabal, "ce quorum politique libanais est désormais une nécessité urgente pour garantir, après la guerre (dans la bande de Gaza), que le Liban puisse participer aux négociations afin de défendre sa Constitution, son identité, sa souveraineté et son indépendance".

Ces actions proposées par Saydet el-Jabal sont principalement motivées par "une crainte politique de voir le Hezbollah resserrer son emprise sur les décisions nationales et déterminer le sort des Libanais selon ses propres intérêts et ceux de l’Iran, au détriment total de l’intérêt libanais", peut-on encore lire dans le communiqué.

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