Les derniers militaires français déployés au Niger ont quitté le pays vendredi matin, a annoncé l'armée nigérienne lors d’une cérémonie à Niamey marquant la fin de leur présence dans cet État dirigé par un régime militaire depuis un coup de force en juillet.
"La date d'aujourd'hui (...) marque la fin du processus de désengagement des forces françaises au Sahel", a déclaré un lieutenant de l'armée nigérienne, Salim Ibrahim.
La cérémonie a eu lieu dans la base aérienne de Niamey, abritant une base aérienne projetée (BAP) où stationnait une partie des 1.500 soldats et aviateurs français présents au Niger. La BAP a été rétrocédée au Niger.
Les derniers militaires français ont décollé à bord de deux avions, a constaté un journaliste de l'AFP. Leur destination n'a pas été révélée.
La cérémonie a été conclue par la "signature" d'un "document conjoint" par le chef d'état-major de l'armée de terre du Niger, le colonel Mamane Sani Kiaou et le commandant des forces françaises au Sahel, le général Eric Ozanne, a affirmé le lieutenant Salim Ibrahim.
La signature du texte s'est faite "en présence du Togo et des Etats-Unis", respectivement "représentés par le chef d'état-major général des armées" et "l'attaché militaire de Défense", a-t-il ajouté.
Le lieutenant Ibrahim a précisé qu'au cours du processus de désengagement des militaires français, "145 vols" ont été effectués, "15 convois terrestres" ont eu lieu et "environ 1.500 militaires ont été désengagés".
"On se félicite du bon déroulement" du désengagement, car "aucun incident majeur n'a été enregistré", a-t-il affirmé.
Le retrait des troupes françaises, commencé début octobre, met fin à dix ans de lutte antijihadiste français au Sahel, où le Niger était l'un des derniers alliés de Paris avant le coup d'État de juillet.
Après un bras de fer de deux mois avec les nouvelles autorités à Niamey qui avaient dénoncé plusieurs accords militaires avec Paris, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le 24 septembre que les troupes françaises seraient parties du Niger "d’ici la fin de l’année".
Au Niger, le gros des effectifs français étaient déployés à Niamey et le reste sur deux postes avancés dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, considérée comme un repaire de groupes liés à Al-Qaïda et l’État islamique (EI).
Maria Chami, avec AFP
"La date d'aujourd'hui (...) marque la fin du processus de désengagement des forces françaises au Sahel", a déclaré un lieutenant de l'armée nigérienne, Salim Ibrahim.
La cérémonie a eu lieu dans la base aérienne de Niamey, abritant une base aérienne projetée (BAP) où stationnait une partie des 1.500 soldats et aviateurs français présents au Niger. La BAP a été rétrocédée au Niger.
Les derniers militaires français ont décollé à bord de deux avions, a constaté un journaliste de l'AFP. Leur destination n'a pas été révélée.
La cérémonie a été conclue par la "signature" d'un "document conjoint" par le chef d'état-major de l'armée de terre du Niger, le colonel Mamane Sani Kiaou et le commandant des forces françaises au Sahel, le général Eric Ozanne, a affirmé le lieutenant Salim Ibrahim.
La signature du texte s'est faite "en présence du Togo et des Etats-Unis", respectivement "représentés par le chef d'état-major général des armées" et "l'attaché militaire de Défense", a-t-il ajouté.
Le lieutenant Ibrahim a précisé qu'au cours du processus de désengagement des militaires français, "145 vols" ont été effectués, "15 convois terrestres" ont eu lieu et "environ 1.500 militaires ont été désengagés".
"On se félicite du bon déroulement" du désengagement, car "aucun incident majeur n'a été enregistré", a-t-il affirmé.
Le retrait des troupes françaises, commencé début octobre, met fin à dix ans de lutte antijihadiste français au Sahel, où le Niger était l'un des derniers alliés de Paris avant le coup d'État de juillet.
Après un bras de fer de deux mois avec les nouvelles autorités à Niamey qui avaient dénoncé plusieurs accords militaires avec Paris, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le 24 septembre que les troupes françaises seraient parties du Niger "d’ici la fin de l’année".
Au Niger, le gros des effectifs français étaient déployés à Niamey et le reste sur deux postes avancés dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, considérée comme un repaire de groupes liés à Al-Qaïda et l’État islamique (EI).
Maria Chami, avec AFP
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