La compagnie Total a reçu les offres de cinq des douze entreprises contactées dans le cadre de l’appel d’offres pour mettre en place l’outil de forage pour le bloc n° 9, dont des sociétés américaines, norvégiennes et chinoises. Les offres seront examinées fin février afin de déterminer l’entreprise qui remportera le contrat.

Selon les informations, le consortium composé de TotalEnergies, ENI et Qatar Energy choisira l’entreprise dont les délais pour l’arrivée de la foreuse sont les plus courts. Le consortium envisage d’entamer les travaux de forage au cours du troisième trimestre de cette année, soit début août. Total a évalué le coût de l’opération de forage ainsi que les coûts logistiques à 115 millions de dollars.

On croit également savoir que Total a déterminé la zone dans laquelle le forage sera effectué dans le bloc n ° 9. En effet, il s’agit de la zone située au nord de la ligne 23, qui est la ligne de frontalière maritime entre le Liban et Israël. Toutefois, la plateforme de forage doit traverser cette ligne vers la zone sud du champ de Qana, qui se situe en territoire israélien.

Parallèlement, dans le cadre des préparatifs du processus de forage, le navire d’études environnementales JANUS II – COMEX arrivera dans les eaux libanaises le 6 février pour commencer sa mission dans le bloc n ° 9. L’étude environnementale de ce bloc et de ses caractéristiques déterminera si le processus de forage aura un impact négatif sur l’environnement et, dans l’affirmative, il faudra examiner les moyens d’éviter tout dommage qui pourrait être causé à l’environnement.

Enfin, le consortium est optimiste quant à la possibilité de trouver des ressources dans le bloc n ° 9. Et pour cause : TotalEnergies, ENI et Qatar Energy ont découvert des quantités commerciales de gaz et de pétrole dans les champs israéliens adjacents à ce bloc. Sans compter que des études israéliennes confirment la présence de gaz dans le champ de Qana, alors que des études libanaises indiquent également la présence de gaz dans le bloc n° 9. Cependant, les informations relatives à ces quantités ne seront crédibles qu’après le forage. Tout ce qui se dit entre-temps n’est que pure spéculation.

Selon les estimations, les faits seront plus ou moins conformes à ces spéculations optimistes. Les données disponibles suggèrent que la quantité de gaz présente dans le premier puits du bloc n° 9 sera suffisante pour répondre aux besoins en gaz du Liban pendant une année, incluant la production d’électricité.