Peu avant que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, n’entame un discours électoral éminemment défensif, lundi, des centaines de partisans du Hezbollah à bord de mobylettes, brandissant les drapeaux du parti pro-iranien et scandant des slogans à sa gloire ont défilé dans les rues de la partie ouest de la capitale et de sa banlieue sud.

A un moment donné ils devaient s’approcher du quartier de Tayouné où des affrontements meurtriers avec des partisans des Forces libanaises s’étaient produits en 2021, lorsque des hommes de ce parti ont investi les rues de Aîn el-Remmaneh pendant qu’ils protestaient contre les poursuites engagées par le juge d’instruction Tarek Bitar contre des députés et des anciens ministres proches du Hezbollah, dans le cadre de l’enquête qu’il mène sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.

L’armée s’est aussitôt déployée dans le secteur pour empêcher une provocation qui risquait de dégénérer.

Des partisans du Hezbollah ont défilé à mobylettes sans les rues de la partie ouest de Beyrouth et de sa banlieue sud (photo Ibrahim Amro)