Le ministère des Affaires étrangères et des Emigrés a annoncé mercredi dans un communiqué, que sur la base de la loi électorale n° 44/2017 et de la loi n° 8 en vigueur en date du 3 novembre 2021, en particulier le troisième et récent paragraphe de l’article 113, les délais d’enregistrement pour les Libanais non-résidents souhaitant voter à l’étranger avaient été clôturés à minuit samedi 20 novembre 2021. Le nombre d’électeurs inscrits sur la plateforme électronique et dans les missions diplomatiques a atteint les 244 442.

Sur la base des données de la nouvelle loi précitée, le ministère a transmis les listes des enregistrés à la direction générale du statut personnel, le délai final étant le 30/11/2021 à minuit. Le nombre des personnes enregistrées envoyé par le ministère des Affaires étrangères à la Direction générale du statut personnel était de 230 466.

Le reste des demandes enregistrées dans les missions diplomatiques libanaise a été rejeté. Les raisons du rejet de ces inscriptions telles qu’invoquées par le ministère incluent le non-respect des critères pour l’enregistrement, un double enregistrement, l’expiration du délai légal d’inscriptions, ou encore l’expiration de certains documents tels passeports et permis de séjours.

Selon une source bien informée, les raisons invoquées par le Palais Bustros sont valides. Mais dans ce contexte, une question importante se pose : celle de la transparence. Comment peut-on s’assurer de la véracité de ces conditions de rejet ? Les missions diplomatiques vont-elles faire un suivi et envoyer des e-mails à ces personnes ou les contacter pour leur donner les raisons claires et précises de l’annulation de leur voix ? Plus clairement, fallait-il s’attendre à l’annulation de ces milliers d’enregistrés, et, surtout, à qui profite la manoeuvre ?

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