Le parti Kataëb a mis en garde contre " toute tentative d’annuler les élections ou de les reporter sous n’importe quel prétexte, qu’il soit juridique, financier ou sécuritaire ", appelant à une supervision internationale du scrutin et de ses préparatifs.

A l’issue d’une reunion de son bureau politique, présidée par le chef du parti Sami Gemayel, les Kataëb ont estimé que " des signaux donnés par plus d’une partie libanaise et occidentale révèlent les intentions cachées du pouvoir d’annuler les prochaines élections ". " Ces signaux, le dernier en date ayant été exprimé par le chef de l’Etat, ne sont pas innocents et confirment que le pouvoir en place continue ses complots dans les chambres noires pour mettre les Libanais devant le fait accompli lorsque le deal sera finalisé ". Le parti de l’opposition faisait ainsi référence aux propos du chef de l’Etat sur de possibles difficultés pour financer l’opération élecorale.

Il a réaffirmé la nécessité que les institutions internationales supervisent les élections et leurs préparatifs " pour s’assurer qu’elles se dérouleront à leur date constitutionnelle, conformément aux principes démocratiques et transparents afin que les Libanais puissent exercer leur droit, de choix et de reddition de comptes, sans aucun obstacle. "
Les Kataëb ont en outre déploré le fait que " les délibérations qui ont eu lieu en Conseil des ministres, et qui se sont terminées sans que les Libanais ne sachent si le budget a été approuvé, comme l’a dit le Premier ministre, ou s’il ne l’a pas été, comme l’ont soutenu les deux ministres du duopole (Amal et Hezbollah), ont montré que le différend portait sur des quotes-parts dans les nominations et non sur une violation flagrante de la loi et de la Constitution résultant du fait que le budget n’a pas été soumis au vote ".

" Ce qui s’est passé est la plus grande preuve que les armes protègent la violation de la Constitution lorsque leur intérêt l’exige, et confirme la thèse des Kataeb selon laquelle il n’y a pas de réforme sans souveraineté. Transiger sur l’une ou l’autre continuera d’entraîner le pays vers la destruction ", a indiqué le communiqué.

Le parti a par ailleurs commenté en ces termes la dix-septième commémoration de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri: " La confrontation des armes (du Hezbollah) se poursuit. Il n’y a pas de recul par rapport aux principes pour lesquels Pierre Gemayel, Antoine Ghanem et tous les martyrs de la " Révolution du Cèdre " ont donné leurs vies, afin que le Liban soit souverain, libre et indépendant ".

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