La troupe libanaise Mayyas, menée par le chorégraphe Nadim Cherfan, grimpe avec souplesse et détermination les échelons de la compétition America’s Got Talent et s’impose gracieusement en finale.

Elles y sont. Tenaces, intrépides mais aussi charmeuses, souples, envoûtantes. Les danseuses Mayyas et Nadim Cherfan, qui mène la troupe, n’ont pas lâché prise. Avec la sagesse d’un serpent et une harmonie irréprochable au son des notes ensorcelantes et du souffle porteur d’un public envoûté, elles ont mené le jeu et la danse. Leur prouesse et détermination ont gagné le cœur et le vote du public qui les propulse en finale. America has voted. L’Amérique a voté oui. Les juges ont donné leur avis favorable, Sofía Vergara a déclenché le buzzer d’or et une euphorie collective. Le monde a levé les yeux et les Libanais ont porté haut et fort le nom des Mayyas. Toute cette énergie, toute cette synchronisation, tous ces battements de cœur ont eu raison de la compétition… Les Mayyas ne se battaient plus contre, mais s’élevaient avec. Les Mayyas se sont transformées, pour reprendre les mots du juge Howie Mandel, en "une des plus puissantes et belles créatures". Dans leurs mouvements, dans leur union, dans leur défi renforcé de puissance féminine, elles portaient sur scène haut et fort, en Amérique et sur tous les écrans du monde, le nom du Liban.

"Je ne suis pas surprise du résultat, parce que ces filles ont tout simplement fait un travail époustouflant", clame Sofia, dont le cœur est encore une fois subjugué par la performance sans faille des danseuses. Les Mayyas prennent à leur tour la parole pour remercier tous ceux qui ont voté pour elles: "Merci énormément. Nous tenons à remercier tous ceux et celles qui ont voté pour nous. Merci pour tout l’amour que vous nous avez accordé. Merci Sofía, merci beaucoup."

Rendez-vous donc pour la finale qui aura lieu le 13 septembre et où les Mayyas feront partie des 11 candidats en compétition. La finale rassemblera le monde et les Libanais, les yeux braqués sur la scène ou sur un écran, dans un seul battement de cœur, un seul cri à l’unisson: Mayyas.