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Le British Museum, l’un des établissements culturels les plus prestigieux au monde, a confirmé le vol de plusieurs objets de sa collection cette année, suscitant une grande inquiétude dans la communauté artistique et culturelle. Parmi les objets volés, on compte des bijoux en or, des pierres semi-précieuses, ainsi que de la verrerie datant du XVe siècle av. J.-C. au XIXe siècle apr. J.-C.

Dans une affaire sans précédent, le British Museum, l’une des institutions culturelles les plus renommées du monde, a confirmé mercredi le vol de plusieurs objets précieux de sa collection. Le musée, célèbre pour abriter des trésors tels que la Pierre de Rosette et les marbres du Parthénon, est actuellement en pleine tourmente à la suite de cet incident.

George Osborne, président de l’institution, a exprimé sa vive préoccupation lors d’une conférence de presse tenue par suite des révélations. "La récupération des objets volés est notre priorité absolue", a-t-il déclaré. Pour donner suite à cette affaire, plusieurs actions ont été entreprises, notamment la saisie de la police, la mise en place de mesures de sécurité d’urgence, et le lancement d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cet événement inattendu.

D’après les informations fournies par le musée, il s’agirait majoritairement de "petites pièces" conservées dans les réserves, non exposées au public récemment. Parmi ces objets figurent des bijoux en or, des pierres semi-précieuses et de la verrerie s’étalant du XVe siècle av. J.-C. au XIXe siècle apr. J.-C.

Hartwig Fischer, le directeur du musée, a également partagé sa consternation: "C’est un incident tout à fait atypique pour notre institution." Il a toutefois tenu à rassurer le public, affirmant que des mesures drastiques ont été prises pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise. Le musée a d’ailleurs sollicité l’expertise de professionnels extérieurs pour recenser les pièces manquantes ou endommagées.

La gravité de l’affaire a conduit à des mesures disciplinaires contre un employé du musée. Les poursuites ont été engagées et la section de la Metropolitan Police de Londres spécialisée dans la délinquance financière a été mise sur le coup.

Établi en 1753, le British Museum attire des millions de visiteurs chaque année grâce à ses collections éclectiques. Toutefois, ces dernières années, l’institution s’est trouvée au cœur de polémiques concernant l’origine de certaines de ses pièces, réclamées par des pays tels que la Grèce pour les marbres du Parthénon ou le Bénin pour ses bronzes. Malgré ces tensions, le gouvernement britannique reste inébranlable dans sa position concernant la légalité de ces acquisitions, notamment celle de la frise du Parthénon par le diplomate Lord Elgin.

Cette nouvelle affaire soulève à nouveau des questions sur la sécurité et la gestion des pièces historiques et culturelles dans les grands musées mondiaux. La communauté internationale attend avec impatience les résultats de l’enquête en cours.

Avec AFP

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