Tous les dimanches, Ici Beyrouth vous dévoilera une question posée à différent-e-s auteur-e-s, à des années d’intervalles, à laquelle elles/ils avaient répondu spontanément, jouant au jeu d’une quarantaine de questions soumises d’un coup. Nous vous laissons le plaisir (et la curiosité?) de découvrir la première de la série, piquée, à l’instar des réponses des auteur-e-s, dans le désordre.

Quelle a été votre plus grande joie?

Catherine Millet (2008): Découvrir pour la première fois une partie des lecteurs d’Art Press, la revue que je dirige depuis trente-six ans, à l’occasion d’une manifestation organisée pour son dixième anniversaire. Faut-il les citer toutes?

Alexandre Jardin (2008): Ce sont bien sûr des prénoms de femmes.

Éric Emmanuel Schmitt (2009): Avoir rencontré la personne que j’aime. D’ailleurs, ça me réjouit toujours.

Jacques Salomé (2011): La naissance de ma première fille Nathalie. J’étais un jeune adulte de 24 ans, je ne savais rien de la vie des bébés et cette enfant-là m’a appris à devenir papa, puis père. Elle m’a fait grandir de l’intérieur.

Nedim Gürsel (2010): Des choses simples comme une journée ensoleillée ou la perspective d’une rencontre amoureuse ou encore la parution de mon dernier livre. "

Anna Gavalda (2010): Je ne m’en souviens plus.

Patrick Poivre d’Arvor (2008): C’est de l’ordre de l’intime.

Salah Stétié (2010): Le jour de mon premier divorce. Le seul à ce jour. "Un seul être vous manque et tout est repeuplé", dit Montherlant.

Yasmine Ghata (2009): D’avoir eu mes trois enfants et de les élever.

Charif Majdalani (2009): Que ma femme soit ma femme. Et le spectacle de mes enfants qui grandissent.

Hyam Yared (2010): L’écriture.

Jean-Paul Enthoven (2010): La plupart de mes joies sont grandes, impossibles à mesurer, et très susceptibles: j’aurais trop peur de froisser celles que je n’aurais pas nommées…

Éric Fottorino (2011): La naissance de chacune de mes quatre filles a été une joie intense.

Marc Levy (2008): La naissance de mon fils, ma rencontre avec ma compagne.

David Foenkinos (2010): Embrasser une femme.

Alexandre Najjar (2014): La naissance de mes deux garçons.

Richard Millet (2009): La naissance de mes filles.

Salim Bachi (2010): L’amour de la vie sous toutes ses formes.

Yves Simon (2008): Le prix Médicis. Recevoir à l’âge adulte (45 ans à l’époque) un cadeau qui ressemble à un cadeau de Noël est magnifique. C’est-à-dire un cadeau qu’on a espéré et qui n’arrivera peut-être pas. Pour le prix littéraire, nous étions cinq finalistes et j’avais donc une chance sur cinq. C’était la première fois depuis quarante ans que j’avais ce plaisir identique à celui que je ressentais lorsque je recevais un mécano ou une boîte de peinture à mes sept ans sous le sapin…

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