Certains dimanches, Ici Beyrouth vous dévoilera une question posée à différent-e-s auteur-e-s, à des années d’intervalles, à laquelle elles/ils avaient répondu spontanément, jouant au jeu d’une quarantaine de questions soumises d’un coup. Nous vous laissons le plaisir (et la curiosité?) de découvrir cette nouvelle série, piquée, à l’instar des réponses des auteur-e-s, dans le désordre.

Éric Emmanuel Schmitt (2009): La mort de mon grand-père lorsque j’avais 11 ans. Je l’adorais. On m’a dit qu’il "s’était endormi pour toujours". À partir de ce jour, je suis devenu insomniaque. Tant mieux: cela m’a permis de lire beaucoup…

Jacques Salomé  (2011): Quand j’ai perdu ma mère à 65 ans. Je fus un enfant très aimé par cette femme et elle m’a appris qu’un amour entretenu ne s’use jamais.

Catherine Millet (2008): La mort accidentelle de mon frère, le suicide de ma mère.

Nedim Gürsel (2010): La perte de mon père quand j’avais dix ans. Une ou deux ruptures sentimentales aussi. Et le décès de ma mère quand j’étais déjà un homme, très attaché à sa mère.

Jean-Paul Enthoven (2010): Un chagrin d’amour. J’ai failli mourir…

Yasmine Ghata (2009):  D’avoir perdu mon papa à six ans. J’avais à cet âge-là une lecture déjà différente de l’existence.

Anna Gavalda (2010): Je ne m’en souviens plus.

Alexandre Jardin (2008): Elle est quotidienne. Je ne comprends pas pourquoi tant d’êtres sabotent la vie, refusent le bonheur.

Éric Fottorino (2011): Le suicide de mon père.

Hyam Yared (2010): La perte de l’enfance.

David Foenkinos (2010): La mort de mon grand-père. Il s’appelait David Foenkinos. Il vit à travers moi.

Richard Millet (2009):  L’anglicisation du Liban.

Charif Majdalani (2009): Le spectacle ou l’idée de la souffrance des enfants est une peine permanente.

Salim Bachi (2010): La mort des miens, bien entendu.

Salah Stétié (2010): Comme pour tous les Orientaux, ce fut le décès de ma mère.

Alexandre Najjar (2014): La mort de mes oncles René et Robert dont j’étais très proche.

Yves Simon (2008): La mort de mon père quand j’avais vingt ans a été très dure à supporter. Il y a eu des chagrins amoureux évidemment et puis ces chagrins-là, les gens n’en prennent pas compte parce que ce n’est pas un deuil, il n’y a ni mort ni cadavre, mais le deuil existe bel et bien et il est difficile à dépasser.

Marc Levy (2008): La mort de ma grand-mère.

Patrick Poivre d’Arvor (2008): La mort de mes deux filles.

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