Le Guggenheim propose une rétrospective époustouflante d’Etel Adnan sur deux étages. Une exposition à cheval entre son " vivant " et son " départ " vers ses immensités spirituelles et plurielles qu’elle côtoyait librement de sa plume ou de son pinceau.
Également et en un parallèle muséal, aux étages trois et quatre, trônent les œuvres de Kandinsky dans lesquelles elle-même se retrouvait, en particulier au sein de sa dernière période.
On est face à un geste artistique permettant l’équilibre parfait de la forme initiale, d’un espace-temps perdu ou plutôt retrouvé dans l’ordre parfait cosmique de l’univers, et de l’art transcendé par une inspiration spirituelle.
Une pure poésie, une émotion originelle.
Au-delà des mots et des hommages qui lui ont été rendus, l’image captée de ces deux gamines, si appliquées, tentant de reproduire les tableaux de la grande, de l’immense " dame " qu’était Etel Adnan, est un parfait clin d’œil de celle qui avait gardé intact son âme d’enfant, la vérité pure au-delà du regard.

NB : En ce lendemain de " l’indépendance " du Liban qu’Etel Adnan aimait éperdument et dont elle n’avait jamais désespéré, une phrase me revient à l’esprit… le rayonnement est aussi une forme de résistance.

 

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