Ce samedi 4 juin, la richesse culturelle de Tripoli est célébrée sous ces différents aspects au campus du Liban-Nord de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, au cours d’une journée-hommage au patrimoine de la ville.
Littérature, centres culturels, éducation, librairies, maison d’édition, septième art, théâtre, presse, art culinaire, art plastique, artisanat, c’est la culture avec un grand C qui est mise à l’honneur à travers une quarantaine d’interventions tout au long de la journée du samedi 4 juin au campus du Liban-Nord de l’Université Saint-Joseph. Coorganisé par l’Université Saint-Joseph, ainsi que la Fondation culturelle du poète de la Fayhaa Saba Zreik, l’événement s’articule autour des thèmes traités dans un article de son président, le Dr Saba Zreik, publié dans la revue Travaux et jours de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Dans son édition du printemps 2019, un numéro spécial avait en effet été dédié à Tripoli, Retrouver Tripoli-la-parfumée, codirigé par le recteur de l’USJ, le père Salim Daccache, et le professeur Antoine Courban. Plusieurs personnalités tripolitaines y avaient contribué, notamment le Dr Saba Zreik, avec un article intitulé Appartenance à Tripoli et transcendance culturelle, qui a inspiré les grandes lignes de cet événement.
"Il est toujours important de parler de la vie culturelle de Tripoli car, malheureusement, cette ville est considérée comme la plus pauvre du littoral de la Méditerranée, alors qu’elle est culturellement très riche. C’est notre manière de prouver que Tripoli est bien la deuxième capitale du Liban", déclare Fadia Alam Gemayel, directrice du campus du Liban-Nord de l’USJ, dans une interview avec Ici Beyrouth.
"Dans un pays qui s’effondre à tous les niveaux – économique, monétaire, financier, sanitaire – et qui se vide de sa jeunesse, la culture est, plus que jamais, ce qui nous tire vers le haut", ajoute-t-elle.
