La Commission des Finances et du Budget, présidée par le député Ibrahim Kanaan, a tenu, mardi, une séance d’écoute du Ministre des Finances Youssef Khalil sur la politique des finances publiques, dans le cadre de l’étude du projet de loi de finances générale et des budgets rectificatifs pour l’année 2022.

Il s’agit de la première session du comité, qui sera suivie par d’autres dans les prochains jours pour l’étude et l’approbation du projet de budget.

A l’issue de la réunion, Kanaan s’est demandé, " comment pouvons-nous augmenter les charges compte tenu de la gravité de l’effondrement financier, de la baisse des indicateurs financiers et économiques, du ralentissement économique et de l’inflation ? D’où le peuple paiera-t-il les 47 milliards de recettes requis ? "

Et de poursuivre, " Personne n’augmente les charges et les taxes, et le revenu du citoyen est inexistant. Nous sommes pour l’unification du taux de change après la définition d’une méthodologie claire, et cela ne s’est pas produit encore. De plus, le dollar fiscal et douanier ne peut pas être augmenté à la lumière de cette situation ".

Selon Kanaan, le budget est nécessaire pour maintenir nos institutions et nos administrations fonctionnelles, mais il ne devrait pas inclure de charges pour les citoyens sans vision, plan et restructuration des banques.

Il a demandé : " Où sont les clôtures des comptes, et pourquoi le Bureau d’audit ne les a-t-il pas vérifiés jusqu’à présent ? Et comment allons-nous approuver un budget en l’absence de comptes ?

Le député a conclu en disant, qu' "il y a une possibilité d’approuver un budget avant les élections si les principes dont nous avons discuté avec le ministère des Finances sont respectés et que le gouvernement s’y engage. Ce qu’il faut, c’est une volonté parlementaire et gouvernementale de préserver les droits des citoyens. "