Les magistrats libanais de la société civile, regroupés en une association qui porte le nom de Club des juges, ont annoncé vendredi un arrêt de travail d’une semaine, en signe d’avertissement face à la situation déplorable à laquelle est confronté, de manière inédite, le pouvoir judiciaire au Liban. Ils ont rejoint la décision générale des juges qui réclament le gel de toute activité professionnelle tout le long de la semaine prochaine.

Dans le même ordre d’idées, ces juges revendiquent le vote de la loi sur l’indépendance de la justice ainsi que leur droit à une vie et des conditions de travail décentes. Toutefois, le procureur général, Ghassan Ouweidat, a précisé que la décision de grève n’est pas finale, indiquant que le Conseil supérieur de la magistrature prévoit une réunion, le samedi 12 février, pour trancher l’affaire. Les questions suivantes seront abordées : les difficultés majeures auxquelles sont confrontés les juges et les auxiliaires de justice, à savoir leurs traitements, les indemnités de transport et les conditions de travail, en particulier l’électricité, l’eau et la papeterie.