L’Iran a infligé, en l’espace de deux jours seulement, trois déconvenues à Israël et ses alliés – au premier chef desquels figurent les États-Unis – dans un élan de confiance qui semble être favorisé par la guerre en Ukraine. Sans oublier que Téhéran est la fidèle alliée de la Russie, une alliance forgée par l’intervention des deux pays en Syrie.
Sabotage déjoué à Fordo
À peine quelques jours après la suspension des négociations à Vienne pour relancer l’accord nucléaire de 2015, censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique, l’Iran a déjoué une tentative de sabotage contre un important site nucléaire dans le centre du pays, a rapporté lundi un média officiel. Celui-ci affirme que des membres d’un " réseau " en contact avec des agents israéliens ont été arrêtés par les services de renseignement des Pasdaran. Ils avaient l’intention de saboter l’installation nucléaire de Fordo. Les Gardiens de la Révolution (armée idéologique de l’Iran) n’ont pas donné plus de détails sur l’identité ou le nombre des individus arrêtés.
Roquettes et cyberattaques
Israël a déclaré lundi avoir subi une cyberattaque qui a perturbé un certain nombre de sites gouvernementaux. " Au cours des dernières heures, une attaque par déni de service (DDoS) a été identifiée sur un fournisseur de communication qui, par conséquent, a pendant une courte période empêchée l’accès à un certain nombre de sites, y compris des sites gouvernementaux ", a indiqué la direction nationale de cybersécurité. Il n’a pas précisé l’origine de cette attaque, qui consiste à saturer les serveurs de la victime en l’ensevelissant sous les requêtes.
Avec AFP