Israël en est à sa troisième attaque en une semaine ayant causé la mort de 11 personnes au total. Ce mardi, au moins cinq personnes ont été tuées dans des attaques armées près de la métropole israélienne de Tel-Aviv, alors que le pays est confronté à une vague de violences qui inquiète les autorités à l’approche des grands rassemblements en marge des fêtes de ramadan. Un coup dur pour le système de défense de l’État hébreu, alors que l’attaque de dimanche a été revendiquée lundi par l’organisation État Islamique (Daesh).
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a réuni en soirée de hauts responsables sécuritaires après ces attaques, qui ont fait au moins cinq morts, dont un officier de 32 ans, Amir Khoury, un Arabe israélien ayant participé à l’opération pour abattre l’assaillant et qualifié de " héros " par la police. " Les forces de sécurité sont à l’œuvre. Nous allons combattre le terrorisme d’une main de fer (…) Israël est confronté à une vague de terrorisme arabe meurtrière ", a dit M. Bennett. Les deux précédentes attaques, le 22 mars et dimanche ont été perpétrées par des Arabes israéliens liés à la mouvance jihadiste.
Cherchant à apaiser la situation pendant le ramadan, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz s’est entretenu mardi avec le roi jordanien Abdallah II à Amman, avant une visite similaire mercredi du président israélien Isaac Herzog. Devant M. Gantz, le roi a appelé " à lever tout obstacle à la prière des musulmans sur l’esplanade des Mosquées (à Jérusalem-Est) et à empêcher les provocations qui pourraient entraîner une escalade ".
Avec AFP