Selon la Fédération internationale de diabète (FID), la prévalence mondiale du diabète chez les adultes (définie comme étant le nombre de personnes adultes atteintes de diabète par rapport à la population adulte mondiale à un instant donné) est passée de 9% (463 millions d’adultes) en 2019, à 10,5% (537 millions d’adultes) en 2021.

Le diabète sucré (DS), communément appelé diabète, constitue un problème majeur de santé publique dans le monde. C’est l’une des maladies chroniques les plus courantes de cette époque. Selon les estimations de la Fédération internationale de diabète (FID), sa prévalence mondiale chez les adultes (définie comme étant le nombre de personnes adultes atteintes de diabète par rapport à la population adulte mondiale à un instant donné) est passée de 9% (463 millions d’adultes) en 2019, à 10,5% (537 millions d’adultes) en 2021.

Le diabète sucré est une maladie métabolique caractérisée par une élévation anormale du taux de glycémie, c’est-à-dire de la concentration du glucose sanguin. Cette maladie comporte de nombreuses sous-classifications, notamment le diabète de type 1, de type 2, le diabète gestationnel (durant la grossesse), le diabète de la maturité apparaissant chez le jeune, désigné sous l’acronyme anglais MODY (Maturity onset diabetes in the young), le diabète néonatal et le diabète induit par les stéroïdes. Les DS de type 1 et 2 demeurent, toutefois, les deux sous-types principaux et prédominants, chacun ayant une physiopathologie, une présentation clinique et une prise en charge différentes.

La FID estime que près de 537 millions de personnes, âgées de 20 à 79 ans, étaient atteintes du diabète dans le monde, en 2021. Ce nombre devrait dépasser les 643 millions d’ici à 2030 et les 783 millions d’ici à 2045, selon l’organisation faîtière, si aucune action tangible et pragmatique ne se met en place. Ainsi, la prévalence mondiale du diabète a été évaluée à 10,5%, en 2021: 10,8% chez les hommes et 10,2% chez les femmes. Selon les mêmes statistiques, la prévalence du diabète la plus élevée a été relevée dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (18,1%) et la plus faible dans la région africaine (5,3 %).

Pour rester dans les chiffres, la FID souligne qu’en 2021, trois patients diabétiques adultes sur quatre vivaient dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. De plus, étant donné le caractère silencieux de la maladie, on estime que près d’un diabétique adulte sur deux n’est pas diagnostiqué. Toujours en 2021, plus de 1,2 million d’enfants et d’adolescents (âgés de moins de 19 ans) vivaient avec un diabète de type 1 (10% des cas de diabète), dit insulinodépendant, et près de 541 millions d’adultes couraient un risque accru de développer un diabète de type 2 (90% des cas de diabète), dit non insulinodépendant ou insulinorésistant, caractérisé par une diminution de la sensibilité des cellules, notamment celles du foie, des muscles et du tissu adipeux, à l’insuline.

Par ailleurs, toujours selon la FID, le nombre de patients diabétiques adultes au Liban a été estimé à 396.100 cas, et la prévalence comparative à 8% en 2021. De plus, près de 159.400 diabétiques adultes sont non diagnostiqués, ce qui équivaut à 40.2% des cas diagnostiqués. Finalement, entre 2011 et 2021, la mortalité attribuable au diabète a augmenté de 21,4%, en passant de 4.525 à 5.492 décès par an au pays du Cèdre.

Quel que soit le type de diabète, s’il n’est pas contrôlé, il peut entraîner sur le long terme des complications vasculaires touchant les petits (comme ceux de la rétine et du reins, entre autres) et les gros (à l’instar de l’aorte) vaisseaux, potentiellement mortelles, invalidantes et dont la prise en charge est coûteuse. D’où toute sa gravité.