L’Equateur et l’Uruguay ont décroché leur billet pour la Coupe du monde jeudi lors de l’avant-dernière journée des qualifications sud-américaines, en s’emparant des deux dernières places de la poule unique directement qualificatives.

L’Uruguay, grâce à sa victoire sur le Pérou (1-0), et l’Equateur, malgré sa défaite au Paraguay (3-1), s’envoleront avec le Brésil et l’Argentine pour le Qatar (21 novembre-18 décembre).

La cinquième place offrant un barrage contre une équipe d’Asie se jouera mardi lors de l’ultime journée entre trois équipes: le Pérou, la Colombie et le Chili.

Il y a désormais 19 équipes qualifiées pour Qatar-2022 et il reste encore 13 places à attribuer.

L’Equateur se qualifie pour la quatrième Coupe du monde de son histoire seulement, après 2002, 2006 (meilleur résultat avec un huitième de finale) et 2014.

Sans vedette parmi ses joueurs, la majorité d’entre eux évoluant dans le championnat domestique, La Tri a imposé sa densité physique au fil de ces éliminatoires, se montrant plus régulière que ses concurrents malgré quelques contre-performances notoires, comme jeudi face au Paraguay avec une défense aux abois.

L’Equateur (3e, 25 points) a surtout profité des faux-pas des autres prétendants, Colombie en tête qui est passée à côté lors de ces éliminatoires survolés sans grande opposition par les deux sélections majeures en Amérique du sud, Brésil et Argentine, toujours invaincus.

La bande à Neymar, première avec 42 points, a écrasé le Chili (4-0), et celle à Messi, deuxième avec 35 points, affrontera vendredi le Venezuela.

Quatre à la suite

L’Uruguay (4e, 25 points) est depuis deux décennies un habitué et se qualifie pour sa quatrième Coupe du monde d’affilée.

Pourtant, le feu a couvé durant ces éliminatoires. Tombé à la septième place fin novembre après quatre défaites consécutives, il a fallu trancher dans le vif et se séparer de l’emblématique entraîneur Oscar Tabarez, 74 ans, sans interruption sur le banc de la Céleste depuis 2006 après une première expérience entre 1988 et 1990.

Le " Maestro " avait pourtant signé le retour de l’Uruguay (deux fois vainqueur en 1930 et 1950) dans le gratin du football. Quatrième du Mondial-2010 en Afrique du Sud, vainqueur de la Copa América 2011, l’Uruguay n’a depuis sa dernière prise de fonction jamais manqué le grand rendez-vous planétaire: 8e de finale en 2014, quart en 2018.

Surprenant à l’époque, cet électrochoc dans une équipe aux héros vieillissants –Edinson Cavani 35 ans, Luis Suarez 35 ans, Diego Godin 36 ans– a finalement été bénéfique.

L’ex-international uruguayen Diego Alonso, 46 ans, ancien sélectionneur du Mexique et du Paraguay, a su garder la place de l’Uruguay, minuscule pays de 3,5 millions d’habitants, à la table des grands.

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