L’Italie, encore sous le choc de son naufrage contre la Macédoine du Nord sur la route du Qatar, à l’image d’un Gianluigi Donnarumma encore fébrile, a gagné pour l’honneur en Turquie (3-2) mardi grâce à un doublé de Giacomo Raspadori.

Le jeune attaquant de Sassuolo (22 ans), titularisé à gauche où avait été transparent la semaine dernière Lorenzo Insigne, a montré un joli sang froid pour marquer les deuxième et troisième buts des champions d’Europe (39e, 70e).

Auparavant, Bryan Cristante avait remis en selle l’Italie d’un coup de tête (35e) après l’ouverture du score turque signée de l’ailier de Marseille Cengiz Under, qui a envoyé le ballon entre les jambes d’un Donnarumma trop lent (4e).

Donnarumma, actuellement en plein cauchemar avec le Paris SG et la Nazionale, est passé tout près du but-gag en fin de première période en dégageant directement sur un attaquant turc.

S’il s’est bien rattrapé en sortant deux tirs dangereux d’Hakan Calhanoglu (45e, 51e) et en réussissant une jolie parade en fin de match pour préserver la courte victoire italienne, il a encore été un peu en retard sur le deuxième but turc de Serdar Dursun (83e).

Roberto Mancini, apparu prêt à poursuivre sa mission lundi malgré l’énorme déception, aura pu trouver matière à reconstruire dans la réaction montrée par les Azzurri.

Avec ce long voyage sans enjeu à Konya, pour satisfaire aux contrats TV, des trombes de pluie et des sifflets nourris pendant l’hymne azzurro, l’Italie a montré du répondant après le fiasco historique de Palerme.

" Cela a été beau de voir la réaction à 1-0, les joueurs ont su rester tranquilles et marquer. Ils ont joué de mieux en mieux, c’était la première fois qu’ils jouaient ensemble, ce n’était pas si simple ", a commenté Mancini sur la RAI.

Le sélectionneur avait notamment aligné un inédit trio offensif Zaniolo-Scamacca-Raspadori, ceux qui semblent le plus à même d’incarner la relève devant avec le blessé Federico Chiesa.

Malgré beaucoup d’envie, il y a évidemment eu pas mal de maladresse, de mauvais choix et d’erreurs techniques aux abords de la surface adverse. Mais la victoire et le doublé de Raspadori sont de premières balises.

" Il faut avoir la force de se relever. Ces garçons peuvent écrire une autre page importante de l’histoire du football italien ", a commenté sur Instagram le capitaine Giorgio Chiellini, entré dans le Top 5 des Italiens les plus capés avec sa 116e sélection. Probablement l’une des dernières comme pourrait le suggérer le baiser déposé sur le brassard avant de sortir en seconde période.

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