héritage

La place démocratique (1/2)

Une place bien dégagée et développée à l’abri des grandes artères permet les rassemblements, les festivités, les célébrations de messes, les réunions, les échanges et les discours. Ce type de place est donc d’essence démocratique.  Le village est à la source de la construction de l’identité libanaise. Il a formé son tissu ...

Églises syriaques: première rencontre depuis le Vᵉ siècle

Le cardinal Béchara Raï, patriarche de l’Église syriaque maronite d’Antioche, a rencontré les patriarches des quatre autres Églises syriaques à Atchané afin de renouer les liens coupés depuis les conciles du Vᵉ siècle. Cette réunion a permis d’établir une vision commune afin de faire face à l’exode des chrétiens, à leur ...

Charles Corm et l’esprit libanais   

À la fois magnat des affaires, auteur, poète et philanthrope, Charles Corm a érigé son empire pour le mettre ensuite au service de sa nation. Les auteurs du roman national libanais ont été des patriarches comme Estéphanos Douaihy, des évêques comme Gabriel Barcleius, ou des intellectuels comme Charles Corm. Ils ont fondé le Liban dans ...

La nation, vue par Ernest Renan (1/2)

Titulaire de la chaire d’hébreu, auteur d’une «Histoire du peuple d’Israël», chef de la campagne archéologique de Phénicie en 1860, Renan a enrichi au Levant ses observations, déjà acquises en Europe, sur les notions de culture et d’identité. Il cherche à saisir ce qui différencie une société d’une autre, comment définir un ...

Une histoire du Mont-Liban au Ve siècle, avec Siméon le Stylite

Saint Siméon leur a ordonné d’observer trois nuits de veilles et de prières, et de dresser des stèles ornées de croix aux quatre points cardinaux, «à la limite de chaque village». Sur chacune de ces stèles «vous ferez trois croix», avait-il précisé. Ces croix, nous les retrouvons encore sous leur forme fourchue, bicorne ou tricorne, ...

La religion phénicienne dans le triptyque de l’Occident

Plutôt qu’un panthéon unifié, nous avons affaire à un ensemble de panthéons calqués sur un modèle unique engendrant des associations de divinités aux noms doubles. Chaque cité-État avait son propre Baal (seigneur) ou sa version féminine dite Baalat. Ces traditions se sont maintenues en pleine période hellénistique en Phénicie, et ...

L’Église face au défi

C’est une lourde responsabilité qui repose sur les épaules d’une Église héritière du principe de liberté par ses saints pères syriaques. Et, qui, par sa latinisation, s’est vue porter également le legs d’un saint Augustin avec son syncrétisme entre la foi, l’administration et l’armée, et d’un saint Thomas d’Aquin prôneur ...

La spiritualité de la montagne

C’est dans la pauvreté des ermitages, dans les sanctuaires égarés du fond des montagnes, au pied d’un chêne ou d’un calvaire, que s’entend la voix du silence qui s’adresse à la foi. C’est à se demander si c’est la montagne qui a enfanté la spiritualité maronite ou si cette dernière a recherché le Liban pour venir s’y ...

Le mystère de l’eucharistie chez les maronites

Bien plus que dans l’écriture de l’histoire, ou dans la levée d’une armée, les maronites ont édifié leur force sur la rencontre permanente avec le Christ immolé et ressuscité. C’est cette vision sotériologique, intimement liée à l’eucharistie, qui a rythmé la vie du village libanais durant plusieurs ...

Les rouleaux protecteurs éthiopiens et maronites

Les rouleaux sacrés sont des prières et des formules protectrices inscrites sur des parchemins d’une dizaine de centimètres de largeur. Ils se déroulent cependant sur une longueur égale à celle de la personne qui les porte. Leur usage était courant dans plusieurs traditions, mais plus particulièrement chez les juifs, les maronites et les ...

Saint Georges de Beyrouth

Sur son destrier blanc, saint Georges transperce le dragon de sa lance cruciforme pour délivrer la princesse représentée dans son icône. En arrière-plan, la cité de Beyrouth apparaît avec son roi et sa reine en haut de la citadelle. En bas, coulent les eaux de la rivière qui porte le même nom que la ville. Elle révèle la tanière du ...

Les croisades vues par les Syriaques (2/3)

C’est la littérature syriaque qui révèle le mieux l’interaction profonde entre Francs et Syriaques. Michel le Grand écrivait, à cet égard, que «les évêques des Syriaques et leurs prêtres jouissaient du repos et de la tranquillité au temps des États croisés. Les Francs ne nous causaient pas le moindre ennui, car ils considéraient ...