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Lors de la seizième édition du Festival du film francophone d’Angoulême, qui se déroulera jusqu’au dimanche 27 août, une inauguration solennelle s’est tenue ce mardi 22 août en l’honneur du légendaire cinéaste de la Nouvelle vague, Jean-Luc Godard, de nationalités française et suisse, disparu il y a presque un an. Pour l’occasion, un passage notoire de son œuvre emblématique Le Mépris, paru en 1963 et mettant en vedette Brigitte Bardot et Michel Piccoli, fut projeté. Cet hommage résonne particulièrement cette année, puisque le cinéma suisse est mis en exergue.

Dominique Besnehard, cofondateur du Festival du film francophone d’Angoulême, illustre événement cinématographique, déclare: "Cela fait seize ans que nous sommes face-à-face, Marie-France Brière et moi, comme des passeurs de notre amour du cinéma." Quelques instants avant le lancement de la cérémonie, les organisateurs annoncent que les onze salles de cinéma de la ville affichent complet.

Un hommage a également été rendu à la présidente du jury, Laetitia Casta, au moyen d’une rétrospective cinématographique de ses rôles majeurs, ce qui a suscité sa vive émotion devant l’assistance. En outre, la municipalité l’a nommée citoyenne d’honneur.

Le film inaugurant le festival est La Petite, une comédie dramatique traitant de la gestation pour autrui, œuvre de Guillaume Nicloux avec, à l’affiche, Fabrice Luchini. Parmi les œuvres en lice, huit sont d’origine française et sept sont l’aboutissement du travail de réalisatrices.

Il convient de souligner la présence de films déjà présentés lors du Festival de Cannes en mai, ainsi qu’une anticipation hors compétition: le thriller Visions de Yann Gozlan, attendu après le triomphe de Boîte noire.

Avec AFP

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