La décision de la RAI d’annuler le monologue d’Antonio Scurati, prévu pour commémorer le jour de la Libération de l’Italie, a suscité une vive controverse et des accusations de censure. Malgré les justifications de la RAI invoquant des "raisons éditoriales" et une "enquête économique et contractuelle", l’incident a été largement perçu comme une tentative de museler la liberté d’expression et de contrôler le diffuseur public.  Scurati a cependant eu l’occasion de lire son monologue en italien lors du débat précédant la remise du Prix Mare Nostrum du roman méditerranéen à Perpignan, tandis que Jean-Jacques Bedu en a lu la traduction française. Cet événement a récompensé le troisième volet de la trilogie de Scurati sur Mussolini.  Ce geste symbolique a renforcé l’importance de son message et a souligné la nécessité de défendre les valeurs démocratiques face à la montée des extrêmes.