Dans le cadre des rencontres-débats qu’elle organise régulièrement, 100% Liban, une organisation non-gouvernementale à but non lucratif, a posé la problématique des fondements d’un sauvetage de l’économie du Liban.

Sous le thème, "Comprendre l’ampleur et la portée du plan de sauvetage financier et économique du Liban", des politiques et des experts venus de divers horizons, notamment le député Ragy el-Saad et la fondatrice de Ddoesbusiness, Danielle Hatem, ont planché sur de nombreux points: Où commence le processus de sauvetage financier au Liban? Le plan du gouvernement peut-il réellement relancer l’économie? Quelles sont les opportunités réelles de l’économie libanaise? Quels sont les secteurs productifs que le Liban devrait développer? Quel serait le sort de l’économie si l’État fonctionne selon un plan de faillite? Comment l’État va-t-il gérer son patrimoine?

Suite à une autre session de discussion sur le thème: "Est-ce qu’on pourra sauver l’économie du Liban? L’objectif reste de soutenir le rôle économique du Liban", des députés, des experts et des professionnels dont des banquiers et des financiers, et des membres du groupe 100% Liban ont discuté du plan de relance économique proposé par le gouvernement. Ils sont arrivés aux conclusions suivantes: l’État doit reconnaître ses obligations et commencer à rééchelonner ses paiements afin de contribuer à la restauration de la confiance perdue, les bases choisies dans le cadre du plan de relance du gouvernement, en collaboration avec le FMI exposent le pays à un risque d’effondrement, d’autant qu’ils n’ont été testés dans aucun pays ayant connu une crise économique similaire. Ils ont relevé que la stratégie envisagée implique des procédures douteuses, truffées de paradoxes, lesquelles seraient préjudiciables au cas où elles seraient mises en œuvre, avant de noter que le plan ne respecte pas les fondamentaux financiers.

Pour les personnes réunies, "la stratégie proposée par le gouvernement ne suffira pas à relancer l’économie". "Il est devenu vital d’avoir des propositions alternatives sachant que l’État est solvable et peut investir judicieusement dans ses actifs", ont-elles considéré.

Les délégués ont décidé de se réunir de nouveau pour élaborer ces options alternatives et travailler sur les actions appropriées pour sauver le Liban.

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