Bolt, Indrive, Allo taxi, Uber… Ces applications font partie du quotidien des Libanais qui les utilisent pour se rendre au travail, sortir avec leurs amis ou aller à l’université. Elles ont l’avantage de proposer des prix abordables – meilleurs que le taxi-service traditionnel – et un service rapide.

Pourtant, les pratiques de certaines d’entre elles, comme Bolt et Indrive, sont à l’origine d’une véritable fronde des chauffeurs libanais. Ils se plaignent d’une tarification non ajustée au prix de l’essence, de la concurrence déloyale des motos-taxis et des voitures privées, et de l’emploi de chauffeurs qui ne sont pas libanais.

Face à ce défi, l’État libanais est aux abonnés absents, les différents acteurs institutionnels se renvoyant la balle, aggravant une anarchie dont ni les conducteurs ni les passagers ne sortent gagnants.