L’ancien vice-président du Conseil des ministres, Ghassan Hasbani, a dit espérer mardi " que les élections législatives soient une voie d’entrée pour la mise en œuvre des réformes attendues de tous les Libanais. "

Reçu mardi matin par le mufti de la République Abdellatif Deriane, le candidat FL au siège grec-orthodoxe de la circonscription de Beyrouth 1 a regretté " que nous vivons à une époque de haute tension sociale et de rhétorique sectaire qui nuisent aux constantes nationales et à la coexiste ". Il a notamment déploré " une exacerbation du discours sectaire et des surenchères à quelques mois des élections législatives de mai ", estimant que celles-ci ont pour finalité de " pousser les Libanais vers des conflits qui ne profitent qu’à ceux qui veulent démembrer le Liban et altérer son identité " .

M. Hasbani a également affirmé au mufti que les FL tiennent " à la formule du Liban comme nation finale pour tous ses fils, musulmans et chrétiens, et à Beyrouth comme ville qui rassemble tout le monde sans distinction " aucune au niveau des services assurés à tous les quartiers,  précisant que c’est ce que voulait Rafic Hariri.

Et d’ajouter :  " La situation actuelle exige des approches sages, pragmatiques et courageuses pour sauver le Liban de la détérioration aux plans économique, financier, social et de sécurité et pour rétablir sa souveraineté et son pouvoir de décision hypothéqué, " dans une allusion claire aux actions du Hezbollah au Liban et dans les pays arabes.

Il a par ailleurs indirectement critiqué le budget finalisé par le Conseil des ministres et soumis au Parlement : " Il faut commencer par les réformes. Elles doivent se refléter dans des budgets qui stimulent la croissance et n’imposent pas de charges supplémentaires aux citoyens, des approches qui garantissent les droits des personnes physiquement affectées et un filet de sécurité sociale et sanitaire. "