L’Espagne aborde le Mondial 2022 (20 novembre au 18 décembre) dans la peau d’un solide outsider, après de bonnes prestations dans les dernières compétitions internationales européennes. Le jeu de possession est toujours la tactique adoptée par la "Roja" qui, si les hiérarchies sont respectées, devrait affronter le Brésil en quarts de finale, dans une rencontre qui promet d’être équilibrée et sera un test de l’aptitude des Espagnols à remporter le titre mondial.

L’Espagne attaque le Mondial 2022 (20 novembre au 18 décembre) dans la peau d’un solide outsider. Si l’Espagne gagne son groupe du premier tour devant l’Allemagne, le Costa Rica et le Japon, elle devrait, si les hiérarchies sont respectées dans les autres groupes, éviter les 3 grands favoris européens de ce Mondial que sont la France et l’Angleterre, et à un degré moindre la Belgique, jusqu’en finale.

Les années passent, les joueurs changent, mais le style de l’Espagne reste le même. Un jeu basé sur la possession et les jeux en triangle. Si ce style de jeu a mené l’Espagne vers de relativement récentes victoires à l’Euro (2008 et 2012) et au Mondial (2010), les adversaires ont depuis pris la mesure des failles de ce système et l’Espagne n’a plus rien gagné depuis 2012.

De la génération championne du monde, il ne reste que deux joueurs qui devraient être dans l’effectif. Très certainement le milieu de terrain Sergio Busquets et peut-être le défenseur central Sergio Ramos, qui fait un début de saison canon avec le Paris Saint-Germain, après avoir été handicapé pendant deux saisons par de nombreuses blessures.

L’Espagne peut compter sur de solides joueurs prometteurs au milieu de terrain comme les Barcelonais Gavi et Pedri, mais même s’ils sont encadrés par Sergio Busquets, cette ligne aura un certain déficit d’expérience qui n’est toutefois pas rédhibitoire, tant ces deux joueurs sont talentueux et pourraient encore plus se révéler au cours de cette compétition.

Le point faible de l’Espagne se situe sans doute au poste d’avant-centre. En effet, si Luis Enrique continue à faire confiance à Alvaro Morata à ce poste, l’Espagne aura les pires difficultés à terminer ses actions, tant l’attaquant de l’Atletico Madrid manque d’efficacité devant le but.

Une forte régularité au plus haut niveau

Facteur d’optimisme pour les Espagnols, la "Roja" est la seule équipe européenne à avoir à la fois atteint le dernier carré des deux dernières éditions de Ligue des nations, les demi-finales du dernier Euro et avoir terminé en tête de son groupe de qualifications pour le Mondial 2022. Généralement, une telle régularité se concrétise tôt ou tard par un titre ou une finale dans les compétitions qui suivent.

L’Espagne ne devrait pas avoir de difficultés à se qualifier pour le second tour. L’objectif sera d’assurer la première place devant l’Allemagne, qui est en reconstruction et qui semble en-dessous des Espagnols collectivement. Le huitième de finale devrait opposer les Espagnols aux Croates, dans un remake de la dernière confrontation riche en buts du dernier Euro. C’est en quarts de finale, probablement face au Brésil, que l’Espagne pourra jauger de ses chances de remporter un second sacre mondial, après celui de 2010. Si les Brésiliens semblent nettement au-dessus individuellement, les Espagnols sont capables de rivaliser avec les Brésiliens collectivement.

[email protected]

Tags :

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !