Des compagnies aériennes ont annoncé, lundi, avoir prolongé la suspension de leurs vols vers et en provenance de Beyrouth, craignant une escalade militaire entre Israël et le Hezbollah.
Suspension des vols d’Air France/Transavia jusqu’au 18 août inclus
Depuis le 29 juillet, les vols vers Beyrouth ne sont plus assurés par la compagnie aérienne Air France et sa filiale Transavia France en raison de la situation géopolitique du Liban. Une décision qui vient d’être prolongée jusqu’au mercredi 14 août prochain inclus. "La reprise des opérations sera soumise à une nouvelle évaluation de la situation sur place", indique un communiqué d’Air France publié lundi.
"Air France rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité absolue", défend aussi la compagnie française dans ce communiqué. Toutefois, elle promet des "mesures commerciales" permettant aux "clients en possession d’une réservation pour des vols de/vers Beyrouth prévus avant le 18 août 2024 inclus, de reporter ou d’annuler leur voyage sans frais".
En revanche, "Air France continuera ses opérations entre la France et Tel-Aviv", a également indiqué la compagnie, tandis que d’autres groupes internationaux comme l’italien ITA "ont suspendu leurs rotations vers Tel-Aviv au moins jusqu’au 15 août", indique l’AFP.
Quid des suspensions du groupe Lufthansa et de Swissair?
De son côté, le groupe Lufthansa regroupant les compagnies Lufthansa, Swiss, Austrian Airlines et Brussels Airlines a annoncé "la suspension de tous ses vols vers Tel-Aviv, Téhéran, Beyrouth, Amman et Erbil jusqu’au 21 août prochain".
Quant à Swissair, elle a annoncé "la prolongation de la suspension de ses vols à destination et en provenance de Tel-Aviv et Beyrouth jusqu’à mardi (demain)".
Middle East Airlines
De son côté, la compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines (MEA), qui continue de desservir plusieurs destinations, avait annoncé, mercredi, quelques modifications touchant les horaires de certains vols entre le 9 et le 13 août en provenance de et vers Beyrouth.
Ces mesures sont dues à "des facteurs techniques liés à la répartition des risques d’assurance pour les avions entre le Liban et d’autres destinations", lit-on dans le communiqué de la MEA.
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