Une longue nuit d’hiver
Un souffle divin
Des pétales et des prières envolées
Des ailes tu fus soulevée 

Il n’en fallait pas moins d’un essai de Haïku que tu chérissais tant, pour t’écrire ces quelques mots d’amour ma Cha (t) dieu :

J’ai toujours su qu’il y avait du félin en toi pour toute l’immense tendresse que tu portais en bouquet et offrais à chacun de nous ; et Dieu.

Lui qui guidait chacun de tes pas, de tes actes, avec courage et foi. Car ces deux qualités suprêmes étaient ton diadème et ton sceptre.

Tu as affronté les tempêtes de la vie avec ton merveilleux sourire bienveillant, et avec la pudeur qui te caractérisait tant.

À Ghassan Tuéni tu as redonné le goût de la vie et de l’amour, et une période heureuse et apaisée vous a été offerte comme un gage de l’au-delà.

À tous tes proches familles ou amis, tu as été un roc, un phare, un port même.

Là où on s’amarre.

Comment ne pas se remémorer les parties de cache-cache avec nos enfants et tes petits enfants adorés, dans les jardins ou dans la maison de Beit Mery ? De nous tous tu étais la plus enjouée et la plus joueuse. La maison et ton cœur toujours grand ouverts : ton Ahla wa Sahla au pas de porte était déjà tonitruant avant même de sortir de la voiture.

Noël encore plus aujourd’hui, jour de ton envol, aura tout son sens en ce jour de la Nativité. Tu as rouvert tes yeux auprès de tes bien-aimés, de tes biens ailés.

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