Il existe pour différents titres professionnels, comme celui de psychanalyste ou d’ingénieur, par exemple, un certain vide juridique. Ce vide peut conduire à une inquiétude, légitime, quant à la formation, la compétence et l’éthique des praticiens de la profession en question. Depuis l’amendement Accoyer de 2004, tout psychanalyste doit faire partie d’associations officielles qui encadrent le parcours de leurs membres.

Au-delà de l’aspect légal, il est important de rappeler qu’un psychanalyste est l’héritier d’une histoire et d’une culture présentant, depuis Freud, une vraie profondeur de champ. Au fil de ses quelque cent quarante ans d’existence, la psychanalyse s’est continuellement nourrie de sa propre recherche, mais aussi d’autres disciplines (mathématiques, philosophie, linguistique…), à partir desquelles Lacan a saisi, prolongé et même réinventé la pensée freudienne. Chaque psychanalyste est formé, durant de longues années, à ce savoir accompli, à cette expertise théorique et clinique.

Aussi important, il a lui-même mené une analyse approfondie. Celle-ci lui a permis de vivre l’expérience de la route, toujours singulière, à inventer, pour guérir de ses symptômes et traverser les souffrances humaines. Afin de développer cette clarté acquise avec lui-même, comme celle de son regard sur l’autre, le psychanalyste ne cesse de travailler, tout au long de son parcours. Supervision par un pair de son choix, recherche théorique, clinique, renouvelée et partagée, transmission de son savoir et du passage par sa propre cure, sont les différentes formes de cette constante exigence. Un psychanalyste, animé d’un désir authentique, n’est pas un " psy " quelconque.

Parce que " faire de son être l’axe de tant de vies (Lacan), c’est un métier… et un acte d’amour. "

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@sabinecallegari

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