Fruit d’ateliers d’écriture, Plumes à vin est un ouvrage collectif édité par Calima, maison d’édition fondée par Nidal Haddad qui n’est pas uniquement la première participante de ces ateliers, mais leur secrète instigatrice. Lancement demain, mercredi 13 avril, à l’Ordre des médecins à Tehwita.

Ouvrage collectif regroupant une dizaine de signatures et édité par Calima, Plumes à vin sera lancé demain, mercredi 13 avril, de 17h à 20h à l’Ordre des médecins à Tehwita.

"Les textes de ce recueil sont nés en atelier d’écriture", écrit Antoine Boulad dans la préface. Leur publication a pris du retard, mais le hasard l’a mué en nécessité pour bien faire les choses. Et c’est ainsi que ces textes sont publiés par la maison Calima, fondée par Nidal Haddad, qui n’est pas uniquement la première participante de ces ateliers, mais leur secrète instigatrice.

Dans l’introduction de l’ouvrage, Georgia Makhlouf évoque l’importance de ces ateliers par ces mots: "L’écriture en atelier, voilà bientôt vingt ans que nous la pratiquons, et ces rendez-vous sont chaque fois l’occasion de bonheurs renouvelés: bonheur d’expérimenter et de fabriquer des objets littéraires non-identifiés, qui échappent aux catégories habituelles ou en inventent de nouvelles, d’écouter des textes qui nous touchent, […] le bonheur enfin d’être ensemble."

L’éditrice Nidal Haddad confie: "C’est de ce climat convivial et enrichissant que découle le titre de cet ouvrage collectif Plumes à vin". Elle y a elle-même publié un très beau texte intitulé "Hommage à mes grands-parents". La célébrité de ses grands-parents paternels qui ne sont autres que les fameux Abou Melhem et Em Melhem qui scotchaient les Libanais, jeunes et moins jeunes, devant le petit écran durant de longues années, la fascinait. Elle évoque avec une grande sensibilité la vie dans son village natal et les traditions. Par ailleurs, chacun des autres textes signés, entre autres Gabriel Deek, Najoua Assaf, Nay Ghanem, offrent un vrai plaisir de lecture.

Les bénéfices du livre vendu à 200.000 LL seront intégralement reversés à la Krystel el-Adm Foundation (KEAF), du nom de cette jeune femme qui a succombé le 4 août.

Quelques heures avant que l’explosion ne lui coûte la vie ainsi que celle de centaines d’autres personnes, Krystel el-Adm offrait des fournitures scolaires et un ordinateur à un enfant de son quartier. Sa famille a décidé de créer une fondation socio-humanitaire à sa mémoire afin de perpétuer la mission qu’elle a commencée et que sa dernière action inspire les générations à venir.

KEAF croit fortement que chaque enfant a droit à l’éducation et à la possibilité de révéler son plein potentiel.

Cet article a été originalement publié dans l’Agenda culturel.

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